Une Louve Imprégnée d'Un vampire

Voila la fanfiction 'Une louve imprégnée d'un vampire'.

Au risque d'un censure sur Fanfiction.net, je publie ici ma fanfic Une louve imprégnée d'un vampire.

Résumé:
L'imprégnation de Bella, la louve, pour Edward, le vampire. Twilight nouvelle version avec Bella qui fait partie des loups-garous.

lundi 22 mars 2010

horaire d'Edward

1

Anglais

Science Physique

Histoire

Math

2

Français

Musique

Educ

FPS

3

Ens. Rel.

Histoire

Français

Math

4

Math

Français

Anglais

Science Phyisque

5

Musique

Math

FPS

Histoire

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Français

Science physique

Anglais

Educ

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Anglais

FPS

Ens. Rel.

Musique

8

Histoire

Math

Science physique

Français

9

FPS

Musique

Math

Français

Bella a la même horaire qu'Edward sauf Biologie à la place de Musique.

partie 9

Une louve imprégnée d’un vampire

Partie 9.

Point de vue de Bella.

Même si je m’entends bien avec tous les vampires, je sens un coup de fatigue, même si ça fait seulement quelques heures à peine que je suis levée.

- Si vous me permettez, je vais rentrer chez-moi. Mon père doit être inquiet et j’ai des devoirs à terminer pour demain, dis-je en me levant.
- Bien sûr, Bella, nous n’allons pas te garder plus longtemps. Demain, est-ce que tu peux revenir, nous avons encore plusieurs questions au sujet de ton espèce, demande Carmen.

J’aime bien ce vampire. Elle est très gentille avec moi. Elle est comme Esmé. Elle m’a immédiatement accueillie malgré ma différence avec eux.

- D’accord, je vais revenir après avoir discuté avec ma meute, dis-je.
- Bella, je vais te reconduire, car je vais t’aider avec tes mathématiques, *je veux être avec toi pour parer ton contrecoup, mais inutile que les autres le sachent*, dit mon imprégné.

Je réfléchissais à ma réponse. Être dans ma maison avec lui, proche de moi, ça ne va pas être facile pour mes pulsions.

*Eddy, continue à éclaircir toujours décisions, je commence à avoir des visions plus claires de Bella. J’ai été mettre ton sac et du linge de rechange dans ta voiture. Tu veux l’avoir dans tes bras toutes les nuits maintenant,* pense Alice en souriant.

J’essaie de ne pas paraître surprise, car je ne veux pas qu’Alice se rappelle que je lis aussi dans les pensées. Ça me fait un velours de savoir qu’Edward veut rester toute la nuit avec moi. J’essaie de ne pas rougir, mais sachant que je n’ai pas le contrôle de mon rougissement, je me dirige vers la porte.

- Alors tu viens ?, dis-je en tournant vers Edward en souriant.

Je reste surprise de le voir arriver à côté de moi, avec mon manteau dans une main et sa veste de cuir dans l’autre. Il était encore assis, il y a une minute. Il m’étonne quand il m’ouvre la porte pour entrer et sortir de la voiture. Je ne suis pas habituée à ces marques de gentillesse.

- Avec moi, tu vas devoir accepter te faire courtiser puisque j’ai appris la noblesse quand j’étais gamin, dit-il en me tendant la main pour m’aider à sortir de voiture.
- Tu as été gamin en quelle année ?, demandai-je, curieuse.
- Il y a bien longtemps. Je suis né en 1901 et j’ai été transformé en 1918, alors être gentlemen parfait, je l’ai appris, dit-il en me faisant une inclinaison et me laissant passer devant lui.

J’étais entrain de m’imaginer son allure quand il était un enfant, mais le stress a vite pris le dessus. J’étais un peu inquiète de voir la réaction de mes parents avec Edward à mes côtés.

- Ils sont au courant que tu étais chez moi. Carlisle leur a dit que tu as eu une mauvaise chute pendant une promenade et que je t’ai trouvée évanouie, dit Edward.
- C’est vrai que je flanche tout le temps à la vue de mon sang, mais seulement quand je suis dans ma forme humaine. J’ignore pourquoi ?, dis-je.
- Tu as saigné de la jugulaire, c’est vrai, mais seulement de ta nuque à ton omoplate gauche que ta fourrure a été souillée, dont ton museau était trop loin pour sentir le sang, dit Edward. Il a touché légèrement l’emplacement où j’ai saigné. - Je dois avouer que te voir blesser m’a fait un peu paniquer parce que je n’ai pas du tout aimé ça te voir blesser, dit-il.
- Je n’ai pas eu le temps de te le dire, mais merci de t’être occupé de moi, dis-je.
- Tout pour toi, ma belle, dit-il en caressant mon visage.

Je ferme les yeux une minute pour savourer la caresse de mon imprégné. Je rentre dans la maison tranquillement. Mon père est dans le salon et regarde un match de baseball à la télévision tout en nettoyant sa carabine. Ma mère était entrain de faire un casse-tête. Son nouveau passe-temps qui l’a fait rager.

- Bella, tu es enfin revenu ! J’étais morte de trouille, dit ma mère en me prenant dans ses bras. *Est-ce que c’est un autre loup ou un vampire qui t’a blessé ?*, ajoute-t-elle en pensée.

Mon père n’est pas au courant que je suis une louve et que je lis dans les pensées. Il paraît que ça serait trop pour sa compréhension. Je lève ma main en signalant que c’est la première réponse, soit loup et je marmonne ‘Sam’.

- Qu’est-ce qui fait ici, celui-là ?, dit mon père après avoir armé sa carabine.
- Papa ! Je te demande d’être plus poli envers celui qui m’a secouru. Maman, papa, c’est Edward Cullen. Edward, c’est Renée et Charlie, dis-je pour faire les présentations.
- L’un des fils adoptifs du Dr. Cullen ?, demande Renée.
- Oui, je suis le plus jeune de la famille, dit Edward en me faisant un clin d’œil.
- C’est le Dr. Cullen qui m’a soignée en me donnant des antidouleurs, dis-je.
- Je faisais une course dans les bois quand je l’ai vue évanouie. Je l’ai prise dans mes bras et l’a amené à Carlisle. Je ne voulais pas la laisser avec tous les dangers qui rodent, dit Edward en souriant.
- Il est venu me porter, car il est aussi mon tuteur en mathématiques et en anglais, dis-je en tentant de monter les escaliers.

Sur ce, Edward me suit. J’entends les pensées de mon père qui n’aime pas savoir que je suis avec un homme dans ma chambre. Ma mère, par contre, est emballée, car elle trouve Edward parfait pour moi et carrément sexy. Elle n’a vraiment aucun gène de loup actif sinon elle saurait qu’Edward est supposé être un danger pour la famille.

Quand je rentre dans ma chambre, je suis un peu gênée. J’ai toujours peur de laisser mes pulsions l’emporter. Même si je sais qu’Edward ne risque rien, même si mon père le menace d’une arme, je ne veux pas m’attirer plus d’ennuis si je perds le contrôle de mes pulsions.

- Même si j’en ai aussi envie que toi, je veux te faire l’amour seulement samedi. J’ai trouvé l’endroit parfait pour nous. Un endroit isolé de tous, inconnu des loups, pas fréquenté par les vampires, dit-il en me prenant dans ses bras.

Je le sens déposée ses lèvres froides sur les miennes et je sens immédiatement une hausse de chaleur. Le baiser dure quelques minutes, mais il est arrêté juste avant d’être trop intense. Je me retrouve assise sur lui quand il s’est assis sur le lit. J’ai les bras autour de son cou et le nez dans ses cheveux soyeux. J’adore la couleur de ses cheveux, son désordonné lui donne une touche sexy. Je le sens sourire contre moi et je sens son nez qui est dans mon cou.

- Tu sens tellement bonne, dit-il en prenant une grande respiration.
- Tu n’as vraiment aucune envie de me mordre ?, demandai-je, car je viens de m’apercevoir que ma veine est trop de son visage.
- Ton sang n’est aucunement tentant pour moi. C’est ton odeur et ton corps qui réveillent mes sens. Une odeur de freesia et de lavande qui me donne quasiment l’eau à la bouche et t’embrasser partout, dit-il en m’embrassant la clavicule et en me caressant le dos. – Fais tes devoirs avant que je craque et je perds tous mes moyens, ajoute-t-il en secouant la tête et en mettant sur le lit.

J’ai bien vu dans sa tête qu’il était entrain de planifier de me faire l’amour pendant qu’il reniflait mon odeur. J’ai bien aimé sa fantaisies, mais avant de m’y perdre, je me lève et va chercher mes livres. En moins de deux heures et demi, j’ai repris me retard dans toutes mes matières. Pas seulement l’anglais et les mathématiques, mais aussi en Sciences Physiques 436, Géographie, Histoire et Biologie 534 que j’ai en option cette année. Quand je vérifie l’heure, il est déjà rendu 21 heures. Je n’avais pas remarqué que j’étais parti de chez Edward après souper. Toute ma journée, j’ai été mêlée. C’est vrai qu’avec des vampires qui ne nourrissent jamais à l’heure fixe, c’est dur de savoir quelle heure il est.

- Tu t’es réveillée vers 10h. Déjeuner à 14 heures et tu as manqué l’heure du souper. Nous ne t’avons pas forcé à manger puisque ton estomac a été vide pendant plus de 18 heures, répond Edward qui a suivi toutes mes pensées.

Je vais reconduire Edward à la porte d’entrée. Il me promet de venir me retrouver dans ma chambre quand mes parents vont être couchés. Après avoir pris une petite collation, je vais me doucher et me préparer pour me coucher. Je me mets dans mon pyjama de satin bleu.

J’étais sur le bord de m’endormir quand je sens deux bras froids me coller contre lui. Il me donne un baiser sur le front et sur les lèvres légèrement. Je ferme les yeux en entendant humer Edward une douce mélodie qui m’est totalement inconnue. Je m’endors rapidement sous ses caresses froides, mais réconfortantes.

Pendant ma nuit, je fais un cauchemar. Mon subconscient me fait tout vivre ce que j’ai vécu durant la fin de semaine.

FLASHBACK

Nous étions samedi à l’aurore. J’avais appelé Sam hier durant la journée pour lui indiquer que je voulais lui parler sur les frontières de la réserve. J’arrive un peu en avance avec un peu de tension. J’ai mal dormi en raison que j’étais craintive de ma rencontre avec Sam.

Dans ma forme louve, je m’assois sur mes fesses et tente de calmer ma respiration. Trop concentrée dans ma respiration, je n’entends pas le loup arriver derrière moi et me saute dessus pour m’immobiliser sur le sol.

*Tu crois vraiment pouvoir créer ta propre meute. Tu es bien trop petite et faible,* pense Sam.

Je tente de me débattre, mais je ne réussis pas. Je sais que nous sommes sur la frontière Quilleute, mais je tente de rejoindre Edward, mon seul espoir.

*Il ne va pas t’entendre. Quand j’ai su qu’il avait une sangsue télépathe dans les parages, j’ai demandé au vieux mage de lancer un sort pour protéger la réserve des intrusions télépathiques de ton vampire préféré*, dit Sam.
*C’est un coup bas que tu m’as fait puisque je ne peux pas communiquer avec la réserve si je suis en danger à l’extérieur*, dis-je.
*Tu ne mérites pas notre protection. Tu es une bâtarde*, dit Sam.

Au bout d’un moment, il décide de me lâcher. Je me lève sur mes 4 pattes tremblantes. Je vois que les autres loups se sont assemblés autour de nous.

*Je ne veux pas t’affronter, Sam. Je te demande de pouvoir partir, car je peux créer ma propre meute. Je ne peux pas être contre toi*, dis-je, suppliante.
*Pourquoi avoir ta propre meute*, dit Sam.
*Parce que je veux vivre avec mon imprégné, vampire ou pas. J’ai besoin de lui. Je ne veux plus vivre en me faisant rabaisser toujours par toi*, dis-je.
*J’ai seulement un choix pour toi. Je vais te tuer et ainsi ton imprégné pour t’avoir mis ces idées dans ta tête de pas-de-génie,* dit Sam.

En moins de deux minutes, il se jette sur moi, mais cette fois, je le vois arriver et je le repousse avec mes pattes de derrière. Je vois que les autres loups ont immobilisé Jacob, Seth et Leah sur le sol. Ils veulent être sûrs qu’ils ne tentent rien pour me sauver. C’était mes seuls espoirs.

Je n’ai pas le temps de l’attaquer, car je dois toujours me défendre. Étant donné qu’il sait se battre et moi non, il réussit à passer par-dessus mes défenses et me donne un bon coup de pattes dans les côtes droites. J’ai entendu des os craqués et ma cache thoracique se renfoncer.

En tentant de reprendre mon souffle parce que son dernier coup me l’a fait totalement perdre, Sam me saut sur le dos et enfonce ses crocs dans ma jugulaire gauche. Je la sens se sélectionner et je sens du liquide couler dans mon dos. Je sens aussi que je commence à perdre l’utilisation de ma patte gauche.

*Sam, arrêtes, je t’en supplie, elle risque de mourir si tu continue*, dit Jacob.
*J’accepte que tu te fasses soigner si tu acceptes d’avoir été vaincue*, dit Sam.

Je fais signe que non de la tête. Jamais je ne vais déclarer forfait. J’aime mieux mourir. Je me lève en me traînant et tente de me sauver. Sam se met devant moi.

*Si tu oses traverser cette frontière, plus jamais tu ne vas pouvoir remettre les pieds dans cette réserve*, dit Sam.
*Si je reste, tu vas essayer me tuer ou éliminer Edward. Ma seule place où je suis en sécurité est avec lui. Pas avec vous. J’aurais cru qu’un jour, j’aurais pu vous considérer comme ma famille.*, dis-je en silant.

Sur ces dernières paroles, je pars. Je commence à sentir mes forces partir et je retourne dans les limites des vampires. Mon seul espoir reste Edward et je dois réussir à me rendre jusqu’à lui.

Je me fis avec l’odeur des vampires et je vois qu’il faut que je traverse cette rivière. Maudite région. Des cours d’eau à demi-gelé partout à cause des doux temps. Je tente d’avances mes premiers pas, mais en raison du courant de la rivière, la glace cède sous mes pattes et je tombe dans l’eau froide.

Je sors tant bien que mal de la rivière et je tente de m’approcher de son odeur salvatrice. Rendue à une clairière, je vois la neige qui recommence à tomber ainsi que le froid. Au bout de force, je tombe une Xième fois et je ne suis plus capable de me relever. J’utilise le reste de mes forces pour envoyer un appel de détresse à mon imprégné. Je sens les ténèbres m’envahir et je perds connaissance.

Fin du Flashback.

Depuis 5 minutes, Edward tente de me sortir de mes souvenirs. Je n’entends seulement vaguement sa voix veloutée. Quand je reviens à moi, j’éclate en sanglots et je sens toute la douleur que j’ai ressentie. Je sens aussi le désespoir m’envahir parce que tous ceux qui me protégeaient jadis m’ont abandonné.

Edward me serre tendrement pour me consoler. Il me caresse où j’ai été blessée pour soulager ma douleur et pour me montrer que je ne suis plus blessée. Je l’entends me rassurer en me disant que jamais il ne va m’abandonner, que je suis trop importante pour lui.

Je me rendors dans ses bras musclés totalement épuisée d’avoir versé toutes mes larmes. Je sentis une dernière caresse froide juste avant de m’endormir. Je n’ai pas rêvé du reste de la nuit.

Demain, retour à la réalité, je vais devoir jouer le jeu, mais au moins, Edward va être avec moi. J’ai peut-être avoir une nouvelle meute, mais je veux avoir une certitude qu’ils ne vont pas me lâcher.

partie 8

Une louve imprégnée d’un vampire

Partie 8

Point de vue Edward

Pendant la soirée de jeudi et le vendredi durant toute la journée, je surveillais les environs au cas où j’entendrais une bataille de loups. Le soleil de janvier reflète trop sur la neige et nous brillons de milles-feux. Je faisais la même surveillance pendant le début de la journée de samedi. Mais c’est étrange que je n’entends plus les pensées d’aucuns loups depuis notre rencontre avec eux.

Après le contact téléphonique de Carlisle avec Elzear, les Dénali sont venus nous rendre visite. Quand Carmen me voit, elle me prend dans ses bras. J’étais assis au piano quand elle est arrivée par en arrière.

- Salut, mon grand, dit Carmen.
- Vous êtes arrivés tôt. Nous pensons que vous allez seulement arriver dimanche, dis-je.
- Seulement moi et Elzear. Les filles sont allées voir quelques gars avant de venir ici, dit Carmen.

Je suis soulagé, car Tanya ne va pas être collante après moi.

- Je croyais que nous allons déranger les loups quand nous avons passé près de leur limite, mais ils étaient tous occupés. Ils entouraient deux combattants, dit Elzear en rentrant dans la maison avec Emmett.
- Oh non, je savais que ça allait arriver, dis-je en me levant sec.
- Emmett, Jasper, empêchez Edward de quitter la maison, dit mon père adoptif.

Jasper était le premier à m’attraper et il m’a donné une puissante vague de calme pour être sûr que je ne me débatte pas. Emmett est vitement intervenu à côté de moi.

- Mais Carlisle, elle est en danger, dis-je en me débattant.
- Les loups sont sur leurs territoires. Ce sont leurs affaires et nous ne pouvons pas nous y mêler, dit Carlisle en tentant de me convaincre.
- Le combat n’est pas une bonne raison. Sam se bat avec Bella parce qu’il ne veut pas qu’elle soit l’alpha. Elle peut partir sa propre meute et il ne veut pas perdre le contrôle, dis-je.
- Il veut se montrer comme mâle dominant. Il veut que la loi du plus fort l’emporte, dit Carlisle.
- Nous savons tous que Bella a perdu d’avances, elle est bien trop petite pour affronter un loup de cette taille, dis-je.

Après plusieurs minutes, ma famille me laisse partir, mais juste avant de sortir de la maison, j’entends un gémissement et un *au secours, Edward* télépathiquement. Je me tourne vers ma famille et leur lance un regard mauvais. Ils vont le regretter si j’arrive en retard pour sauver Bella.

Juste avant de partir, Alice me lance un manteau long. Habituellement, je pends ma veste de cuir, car je n’aime pas être emmitouflé quand je cours.

*Je t’ai vu courir avec ça sur le dos. Je crois que tu vas en avoir besoin. Ne demande-moi pas pourquoi ? Tu sais que je suis aveugle quand ta louve est proche*, pense Alice.

Je me laisse guider par mes sens et quand je sens la fragrance de ma louve, je suis dans cette direction. Je le retrouve dans une petite clairière. Vu qu’il a commencé à neiger, sa silhouette est revêtu d’une fine couche de neige. Je lui enlève la neige sur son corps délicat. Elle est évanouie et totalement trempée. Des glaçons ont commencé à se former sur sa fourrure. C’est avec horreur que je découvre qu’un de ses côtés est enfoncé et elle saigne de la jugulaire gauche. J’enlève mon manteau et ma chemise. Je me fiche d’être torse nu. Je panse sa plaie avec ma chemise. Je l’emmitoufle avec mon manteau pour la protéger davantage du froid, car elle ne peut pas se réchauffer elle-même, vue qu’elle est blessée. Je la prends délicatement dans mes bras.

Elle est encore dans sa forme louve. Malgré qu’elle soit souillée de sang, la fourrure blanche de Bella est très douce. La petite carrure de ma louve est très légère et je la porte facilement jusqu’à chez moi. J’ai dû ralentir un peu ma cadence quand j’ai entendu un faible gémissement de sa part. Je dois lui avoir faire mal aux côtes.

Quand j’arrive à l’entrée, je vois Esmé qui m’ouvre la porte avec la main sur la bouche.

*Oh mon Dieu ! Est-ce qu’elle est morte ?*, pense-t-elle.
- Non, Esmé, mais elle a besoin de soin de toute urgence, dis-je.
- Emporte-la dans mon bureau, dit Carlisle.
- Emmett, allume un feu pour réchauffer encore la maison. Elle est trempée. Je crois qu’elle a tombé dans une rivière. Avec sa maladresse, la glace a du céder sous ses pattes, dis-je.
- Mais elle est une chienne. Si les cabots savent qu’elle est ici, ils vont nous attaquer, dit Rosalie.
- C’est l’un d’entre eux qui lui a infligé ses blessures. Ils ne peuvent pas nous accuser de prendre soin d’elle, m’emportai-je.
- Ça suffit vous deux. Edward a raison. Notre devoir est de la soigner. Qu’est-ce qui aurait arrivé si Edward n’aurait pas été la chercher ? Il annonce encore une tempête dehors et en plus, la température a chuté à – 30 °C, dit Esmé.

Je la monte à l’étage et la couche sur le bureau de bois. Carlisle avait déjà dégagé pour faire de la place. Je vais chercher aller-retour des serviettes et un plat d’eau tiède pour nettoyer ses plaies pendant que Carlisle est allé chercher le matériel nécessaire. Esmé est venu me porte une nouvelle chemise et une couverture chaude sortant de la sécheuse. *Alice m’a dit de mettre ça dans la sécheuse quand tu es parti*, pense Esmé. Je la dépose sur le corps de la louve après avoir nettoyé ses plaies. Quand Carlisle revient, Bella a eu le temps de réchauffer un peu et il examine la louve.

- Pourquoi est-elle encore louve ?, dis-je.
- Elle s’est évanouie dans cet état. Son corps a besoin de s’auto guérir dans cette forme. Malheureusement, elle n’a pas assez de gène lupin et elle a trop perdu de sang pour guérir par elle-même, dit Carlisle en lui administrant une poche de sang par intraveineuse.
- C’est quel groupe de sang, tu lui donnes ?, demande-je.
- Toujours du O- à une personne dont on ignore le dossier médicale, car si elle est O-, un autre groupe sanguin peut la tuer, dit Carlisle.

J’entends soudainement Rosalie grogner et un cognement à la porte du bureau se fait entendre. C’est Jacob Black qui est notre visite. Lui, il sent vraiment le chien mouillé. Malgré le dérangement, Carlisle continue de soigner la blessée.

- J’espère que tu ne viens pas achever le travail de Sam, dis-je, amer.
- Non, je ne voulais pas qu’ils combattent, mais Paul et Embry m’ont empêché que je m’interpose. Comment va-t-elle, dit Jacob.
- J’ai identifié 3 côtes de fracturer et la jugulaire gauche sectionnée. Je viens de la ressouder avec du fil fondant. Elle a perdu trop de sang pour qu’elle récupère d’elle-même, dit mon père adoptif.
- Dîtes-moi que c’est du O- que vous donnez à tous les patients, demande Jacob.
- Oui, c’est toujours ce que je donne à mes nouveaux patients donc je ne connais pas, dit Carlisle.
- Elle est un donneur universel. Elle peut donner du sang à tous les loups, mais ne peut pas en recevoir, dit Jake, déçu. Il aurait voulu aider à la soigner.
- C’est pour cela que je donne du O-, c’est pour être sûre qu’ils sont compatibles, dit Carlisle.
- Merci, voici mon numéro. Appelez-moi quand elle va se réveiller. Sa nouvelle meute veut l’accueillir, dit Jacob en me tendant un papier.
- Nouvelle meute ? Elle n’a pas été vaincue ?, demande-je.
- Oui, mais ça a prouvé qu’elle était une vraie Alpha. Elle a défendu son titre. Leah et Seth Clearwater ainsi que moi-même avons lâché la meute de Sam pour la suivre. Elle est notre chef maintenant et je suis son bêta, dit Jacob.
- Mais moi, là-dedans, dis-je.
- On va devoir accepter sa décision, dit Jacob en partant.

Je reste surpris de la tournure des évènements. Carlisle est aussi étonné que moi. Carlisle termine ses soins et retourne voir sa famille. Je reste auprès d’elle. Je suis soit débout soit assis sur une chaise. Je laisse mes mains aller et elles se promènent sur la douce fourrure de ma promise. Je lui flatte soit son encolure ou sa poitrine. J’aimerais tellement être celui qui la rassure quand elle a mal.

C’est pendant la nuit de samedi à dimanche que Bella retrouve sa forme humaine. Elle a retrouvé la bonne température de sa chaleur corporelle. Je vais lui chercher une mes chemises pour la vêtir.

Carlisle l’avait examinée de nouveau et toutes ses blessures s’étaient refermées. Ses côtes s’étaient replacées. La jugulaire gauche n’était plus sectionnée. Plus aucune trace de bataille ne paraissait sur le corps de Bella. Carlisle lui administre un sédatif pour qu’elle se repose encore quelques heures.

- Edward, emporte-la dans ta chambre. Elle va mieux se reposer sur un endroit mou, dit Carlisle.

J’obtempère et la prends délicatement dans mes bras. Sa forme humaine est aussi délicate que sa forme louve. J’ai peur de la blesser ou de la réveiller. Étant donné que le bureau et l’escalier sont visibles du rez-de-chaussée. Notre visite voit Bella dans mes bras quand je monte l’escalier pour aller la porter dans ma chambre. Notre maison a trois étages de haut et je suis seul dans le pignon.

- C’est elle sa promise ? demande Tanya,
- Oui, elle est une modificatrice, dit Esmé.
- Elle ne sent pas comme les autres loups, dit Irina.
- Nous l’avons tous remarqué. Edward sent par exemple quelque chose quand elle est auprès de lui, dit Alice.

Quand je la dépose sur mon sofa de cuir, je lui enlève les cheveux dans son visage d’ange. Je lui embrasse le front après l’avoir recouvert. Je voulais retourner voir notre visite, mais quand je voulais me distancer de Bella, j’ai vu qu’elle tenait ma chemise fermement.

C’est vrai que depuis samedi matin quand j’ai été la chercher et que je n’ai pas du tout quitté son chevet. Je voulais être auprès d’elle pour me rassurer qu’elle soit sortie d’affaire. Nous sommes dimanche à 5 heures du matin.

Ne voulant pas le réveiller en me libérant de son emprise, je m’étends donc à ses côtés. Sa poigne lâche ma chemise, mais son petit corps se colle sur mon côté. Sa tête s’accote sur mon torse et je la sens encore plus détendu dans mes bras.

Je crois que je suis monté au paradis en sentant son petit cœur chaud battre contre moi. Je n’ose pas penser qu’elle est dénudée en dessous de ma chemise.

Je reste dans cette position pendant 5 heures, mais je n’ai pas envi d’être ailleurs. J’aurais donné n’importe quoi les journées d’avant pour pouvoir la coller et la toucher à ma guise. Elle est maintenant endormie dans la quiétude de mes bras. Elle est en sécurité et se repose après les récents évènements.

Quand je la vois bouger légèrement, j’ai su qu’elle tait réveillée. Je me lève doucement pour aller chercher des vêtements plus appropriés dans la chambre d’Alice. Elle arrive immédiatement en arrière de moi.

- Je m’étais vu acheter ses vêtements deux tailles trop grandes. Je me demandais pourquoi. Maintenant, je le sais, dit Alice en pointant la pile de vêtements.
- Merci, Alice, dis-je en prenant la pile.

Je vais porter l’énorme pile dans ma chambre pour que Bella puisse choisir elle-même sa tenue. Alice a encore exagérer dans ses dépenses.

*Rejoins-moi en bas. Ma famille a quelques questions à te poser*, dis-je.

Elle acquiesce seulement de la tête. Je m’approche d’elle pour goûter de nouveau ses magnifiques lèvres. Elle pousse un léger gémissement en savourant mon baiser. Je laisse ensuite dans son intimité et je descends voir ma famille et mes amis.

J’ai juste le temps de descendre les escaliers qu’elle arrive derrière moi. Quand je la regarde, je lui lance un sourire qui la dérange et elle manque la prochaine marche. Elle tombe un étage plus bas dans mes bras.

- Tu fais ton entrée, toi ?, dis-je en souriant et en le remettant sur ses pieds.
- Tu n’avais qu’à ne pas m’éblouir. De plus, je suis un peu maladroite, dit-elle en rougissant.
- On a vu ça mercredi, dit Emmett en riant.
- Ma mère dit que j’ai deux pieds gauches. Moi, je dois dire que j’ai 4 pattes gauches. Que je sois en forme louve ou humaine, je suis toujours entrain de tomber sur une surface plane, dit-elle, gênée. – Quand j’ai planté mercredi, j’ai câlé jusqu’icitte dans la neige, ajoute-t-elle en montrant la hauteur avec sa main et c’est aussi dessus de sa tête.
- Câlé jusqu’icitte ?, dit Jasper avec un sourcil relevé.
- Enfoncé jusqu’ici. Je suis jeannoise, donc je ne pense ou parle pas toujours comme il faut, dit Bella. – Jeannois, personne habitant au Lac-St-Jean, ajoute Bella en faisant un clin d’œil à Jasper.
- Je trouve vos expressions tellement marrantes et surtout votre accent, dit Emmett en riant.
- C’est pas moé qui a un accent, c’est toé. J’suis correct, moé, dit Bella.
- On est tous américains sauf toi, alors c’est toi qui es l’étrangère, dit Emmett.
- Minute, mon pote, mais t’es au Lac dans ma région et en plus dans ma municipalité, alors dis surtout pas que je suis pas d’icitte. J’ai vécu 10 ans à Montréal et j’ai jamais pogné leur accent. J’habite dans un trou et je suis fière. Peut-être un peu tocké et fucké ses bords, mais c’est pas grave, dit Bella.
- Tocké et fucké ses bords ?, demande Jasper, complètement perdu. Moi aussi, je l’avoue.
- Tocké est une personne têtu et qui ne démords pas, Fucké est une personne mêlée. Ses bords, sur les bords. Pour comprendre un jeannois, mais peut-être québécois aussi, c’est qu’on fait souvent des abréviations en oubliant volontairement des mots, dit Bella.
- Pratique pour mêler les américains comme nous qui ont plus de 60 ans d’existences, dit Jasper.
- J’ai peut-être exagéré les termes québécois les dernières phrases. Assez pour vous mêler comme il faut, dit Bella en souriant. Elle était contente de son coup.
- Est-ce que tu es l’aise entourée d’autant de vampire ?, demande Carmen.
- Je sais que je suis différentes des autres loups malheureusement. Mais je me sens en sécurité avec vous tous, malgré que vous soyez supposés être mes ennemis, dit-elle

Kate voulait poser une question, mais trois amérindiens arrivent en forme humaine. Je reconnais Jacob Black. Les deux autres doivent être Seth et Leah Clearwater.

- J’ai entendu un cœur battre normalement, alors j’ai deviné que notre chef est réveillée, dit Jacob quand je suis allée les accueillir avant qu’ils fassent un pas de plus dans la maison. Avec autant de vampire, je ne veux pas une mutation spontanée.
- Tiens, Bella, voici ton petit déjeuner que Sue a préparé pour toi. On se doutait que tes hôtes n’avaient pas de nourriture en leur disposition, dit Seth en lui tendant un sac en papier.
- Merci, Seth, je meurs de faim, mais Jacob, qu’est-ce que tu veux dire par Chef ? C’est Sam, l’alpha et il m’a vaincu, dit Bella qui ne comprend plus rien.
- En demandant de Sam de quitter son groupe, tu es devenu l’alpha de ta bande. Sam n’avait pas le droit de t’attaquer de même, alors j’ai décidé de te suivre, dit Jacob.
- Il était hors de questions que je reste avec Sam si une autre bande existe, dit Leah.
- J’ai toujours eu le même idéal que toi, alors c’est évident que j’ai suivi, dit Seth.
- Je suis peut-être l’alpha en raison de mon sang, mais je ne veux pas être votre supérieur. Les décisions doivent êtres prises ensembles et non seulement le chef, dit Bella.
- Étant donné ton point de vue pour être en paix avec nos ennemis, je vais devoir l’accepter. Dès que tu veules, on va décider ensembles où on va travailler, dit Jacob en partant.

Nous écoutions tous leurs conversations. Elzear est content de voir la louve de la légende. Bella est surprise du résultat que son affrontement a eu. En pensant à son combat, je la vois toucher ses côtes d’une main et sa jugulaire de l’autre main.

- Bella, est-ce que tu es vraiment guérie. Si oui, pourquoi je sens ta douleur ?, dit Jasper en me devançant dans mes paroles.
- Oui, mon corps a guéri totalement ses blessures, mais mon esprit se rappelle trop souvent de la douleur que j’ai ressentie. Les membres de ma meute ont fait ressurgir mes différentes douleurs, dit Bella.
- Pendant que tu étais inconsciente, tu n’avais pas l’air d’avoir mal, dit Carlisle.
- Quand j’ai du mal, je perds connaissance. Mon esprit sort de mon corps pour ne pas avoir mal, mais il a toujours le temps de sentir la douleur avant de sortir, dit Bella.
- Ce n’est pas la première fois que ça t’arrive, demande-je, pas sûr de vouloir connaître la réponse.
- Je me suis déjà battue avec Sam à cause d’un différent point de vue, mais je n’ai jamais été aussi blessée profondément, dit Bella.
- C’est un moyen de protection que ton cerveau a vis-à-vis la douleur, dit Jasper.
- Pas seulement la douleur, commença-t-elle, je crois que c’était aussi l’abandon qui m’a fait sortir cette fois, pensa-elle en essayant de se rappeler ce qu’elle a vécu. - La peur m’a déjà fait sortir de mon corps. C’était la première fois que ça m’arrivait. Ça provoqué ma première mutation, continua-elle, tout haut.
- Je croyais que c’était génétique, dit Elzear.
*Est-ce qu’il t’arrive d’avoir des contrecoups après avoir sorti de ton corps ?Tu n’es pas sûre de ce que tu as vécu*, demandai-je, télépathique en même temps.
*Oui, je crois que mon subconscient va se rappeler plus tard ce que j’ai vécu. Présentement, je ne me souviens pas de ce qui s’est passé*, me répondit-elle.
*T’inquiètes, je reste avec toi tout le temps s’il le faut*, dis-je en la regardant tendrement.
*Merci* - Pourquoi répondre à votre question, mon arrière-grand-père est le dernier loup qui a muté avant moi dans ma lignée, dit-elle.
- C’est avec son arrière-grand-père que nous avons signé le traité. Edward avait lu la chicane à travers toute la réserve. Ça doit être au sujet de sa fille illégitime avec une blanche, dit Carlisle.
- La fille est ma grand-mère. Elle n’a jamais muté. Elle a eu 4 filles, dont ma mère. Aucune n’a muté. Mais moi, je mute la première fois à 12 ans en raison de ma fièvre due à ma peur en raison de ma première rencontre avec un vampire, dit-elle.
- Il ne t’a pas mordu, demande Esmé.
- Il a essayé, mais ses crocs n’ont jamais été capables de perforer ma peau, dit-elle.
- J’ai été capable de te piquer avec une aiguille pour te donner du sang, dit Carlisle.
- Ma peau doit être plus solide seulement à certains endroits seulement quand je suis dans ma forme humaine. Sam a été capable me sectionner ma jugulaire avec ses crocs, dit Bella.
- Mais tu vieillis encore ?, demande Kate.
- Je crois que je vais vieillir encore 1 an ou 2 pour avoir l’air de 17 ou 18 ans, dit-elle.
- Pas étonnant qu’elle est ta compagne, Eddy. Son corps était fait en principe qu’elle ne puisse pas se faire tuer pendant l’orgasme d’un vampire, dit Tanya en me faisant allusion à son propre expérience en tant que succube.

Je roule des yeux en lisant ses pensées. J’aime bien mieux les pensées que ma louve a eu en entendant le mot orgasme. Elle s’est imaginée avec moi. Pendant la conversation, Bella avait croqué dans son croissant et but quelques gorgées de café.

- Monsieur…, demande-t-elle.
- Elzear, je suis Elzear. Voici Carmen, Tanya, Kate et Irina, nous venons de Denali, dit Elzear.
- Je suis Carlisle. Voici Esmé, Alice, Rosalie, Emmett et Jasper. Je n’ai pas pensé nous présenter, dit Carlisle.
- J’ai vu dans vos pensées que vous croyez que je suis la louve de la légende. Quelle légende ?, demande Bella.
- Avant, je devrais voir ta forme louve, dit Elzear.
- D’accord, dit-elle en montant à l’étage.

Elle revient deux minutes après en louve immaculée blanche. Sa fourrure est comme de la neige pure. Avec son nez noir et ses yeux bruns, ce sont les seules couleurs différentes du blanc. Sa fourrure est légèrement longue pour la protection du froid.

Elzear l’examine un peu et ensuite, il lui dit qu’elle peut métamorphoser. Elle retourne à l’étage pour revenir avec sa forme humaine.

- Désolée, mais je ne suis pas capable de me dénuder dans ma forme humaine. Je suis juste capable en louve, dit-elle, gênée.
- Tu es vraiment la louve de la légende. Ça disait qu’une louve blanche va être contre les autres loups en raison qu’elle est pour les vampires végétariens, dit Elzear.
- J’ai donc une raison d’exister, une raison pourquoi je suis aussi différente des autres loups, demande-t-elle avec espoir.
- Tu es unique et spéciale, pas une anormalité comme le dit si souvent Sam. Tu es l’exception qui monte que certaines lois ou règles sont stupides et qui méritent d’être modifiée, dis-je.
- Comme quoi ?, demande-t-elle.
- L’imprégnation entre un vampire et modificatrice, il n’y en a jamais eu avant nous. Les loups nous menacent de nous tuer si nous touchons à un humain. Ils savent pourtant depuis 50 ans que nous sommes végétariens. Tu as tenté de leur dire qu’ils ne devraient pas nous juger et que nous ne sommes pas comme les autres. Tu es la première qui nous défend, dis-je.

Pendant une partie de l’après-midi, nous lui expliquons notre mode de vie des vampires végétariens et nous lui parlons un peu des autres vampires vivant dans le monde. Elzear lui a dit un peu au sujet des autres modificateurs qui existent dans les autres réserves. Bella est la première qui prend le parti d’un vampire.

partie 7

Une louve imprégnée d’une vampire

Partie 7.

Point de vue de Bella.

Enfin le dernier cours. J’ai hâte d’y être, mais j’ai quand même une crainte. Le dernier cours avait tellement de tension sexuel entre nous que nous avons failli sauter l’un sur l’autre. Même si la classe était bombée d’étudiants.

Quand j’arrive en classe, il est déjà présent. Ses yeux dorés sont très brillants. Le cours est long en raison que notre tension est encore présente. Mes hausses de chaleur sont aussi puissantes. Pourquoi suis-je tellement en manque pendant ce cours ? Je suis en manque toujours depuis que je connais Edward, mais le cours de math a plus de tension que les autres.

Notre proximité est encore plus palpable que quand il avait le bras sur ma chaise. Nos genoux se touchent presque. *Allez, touche-moi un peu, j’en ai besoin,* pense-je, directement à lui.

Il se tasse la tête et me dit dans l’oreille : - Attends après le cours, j’ai à te parler.

J’ai à peine senti son souffle dans mon cou que mon corps en redemande. Je dois me retenir sur ma chaise, car je veux me déshabiller devant lui. Je veux m’offrir à lui telle une offrande et qu’il me prenne avec toute sa fougue.

Quand la cloche a fini par sonne et que je n’ai encore rien compris du cours, je ramasse mes livres. Je me lève pour m’assoir sur le bord du bureau en attendant qu’Edward parle au prof.

Il lui dit qu’il va m’aider en mathématique, car il a déjà appris la matière en Alaska. Je me demande combien de fois, il a suivi le cours de mathématique. L’enseignant accepte en disant de fermer derrière nous.

Quand Edward se tourne vers moi, ses yeux sont noirs d’excitation. J’ai une nouvelle bouffée de chaleur dans mon entre-jambe. J’adore quand il me regarde avec ce regard. Quand il s’approche de moi, je veux me jeter sur lui mais je pense à mon cas avec la meute.

- Je ne veux pas que tu risques ta vie pour moi, me dit-il.
- Je vais tenter de lui dire que je quitte sa meute ce soir, dis-je.
- Il va vouloir t’affronter et je ne veux pas que ça arrive, dit-il, inquiet.
- Je n’ai pas le choix si je veux être avec toi, dis-je.
- Je t’ai demandé d’attendre parce que je veux t’expliquer pourquoi je me retiens, dit-il. Je vois très bien dans ses pensées qu’il souhaite me toucher.
- Tu es capable de m’avoir si tu le veux maintenant, dis-je en commençant à déboutonner ma chemise.
- Je ne veux pas que ta première fois soit une baise rapide et sauvage. Je veux que tu t’en souviennes comme la première fois que tu vas faire l’amour avec tendresse. Tu sais très bien que nous n’allons pas n’avoir qu’une simple fois, alors je veux au moins que la première soit romantique et affectueuse, dit-il en me mettant les mains dans le dos pour m’empêcher de continuer.
- Tu crois que nous allons vouloir le faire toute l’éternité, demande-je.
- Tu mérites tout l’amour que je porte en moi. Je t’attends depuis que je suis née en 1901, alors je sais que ma retenue va exploser pendant longtemps, dit-il.
- Promets-moi que tu ne vas pas me faire languir jusqu’à ma majorité. J’ai tellement envie de toi, dis-je.
- Moi aussi, j’ai envie. Tentes de t’expliquer à Sam sans l’affronter et dans une semaine, je vais te faire l’amour, dit-il.

Malgré le fait qu’il ne veut pas me faire l’amour immédiatement, Edward me tend ses lèvres pour m’embrasser avec délicatesse. Il se décolle avant que ça devient trop passionner et que nous perdons le contrôle. C’est seulement lui qui a été capable de garder le contrôle, de mon côté, je voulais déjà commencé à le déshabiller.

- Je devais goûter tes lèvres avant de te revoir seulement lundi prochain. Demain, je dois être absent en raison du soleil, dit-il.
- Tu m’expliqueras une autre fois nos cours, dis-je.

Sur ce, il m’accompagne à ma voiture après m’avoir fait un léger câlin et un baiser sur mon front.

Vendredi et la fin de semaine va être longue. Nous allons se revoir lundi au moins. Peut-être avant ça.

partie 6

Une louve imprégnée d’une vampire

Partie 6.

Point de vue d’Edward

Depuis que j’ai susurré des mots à ma belle louve, je souhaitais déjà avoir un autre moment avec elle. Quand je l’ai vu seule, isolée de tous, je me demandais la raison.

J’ai presque ragé quand j’ai vu qu’elle voulait affronter Sam pour créer sa propre meute. C’est encore plus inquiétant que je pensais. Elle est prête à tout pour être avec moi.

Jasper voulait me calmer, mais il n’a pas eu besoin. 5 minutes à peine après, j’ai changé pour un tout autre sentiment, soit l’espoir. Lors de notre premier cours, le professeur a fait perdre la compréhension de tous ses élèves de la classe, y compris Bella.

Le professeur explique tellement mal que Bella n’a pas été capable de comprendre un seul cours depuis le premier. Elle a déjà beaucoup de difficulté dans cette matière. Je me demande comme elle pourquoi elle a pris les mathématiques avancées.

J’en profite devant cette faiblesse pour lui proposer mon aide. J’ai dû la rassurer, car elle a voulu s’expliquer à elle-même avec les pensées du professeur. L’enseignant a pris ce poste en raison que c’était le seul qui restait. Il ne comprend même pas ce qu’il explique. Il se dit que les élèves vont demander aux autres s’ils ne comprennent pas.

Bella n’est pas du genre à demander de l’aide aux autres et je l’ai très bien vu. Bella veut se débrouiller seule, mais cette fois, elle va couler son année, si elle tente de se résonner avec les explications du prof.

Avant qu’elle me demande de laisser faire, je lui fournis une explication claire sans détail inutile. Sans réfléchir et par réflexe naturelle, je mets mon bras sur la chaise de Bella et me penche pour mieux lui expliquer.

Elle a immédiatement compris mon explication. Il lui a suffi d’avoir la bonne méthode pour qu’elle comprenne vite. J’ai remarqué que son cœur a manqué un battement quand elle a senti ma main effleuré ses cheveux bruns.

Après mon explication, je lui propose de l’aider jusqu’à la fin de l’année. Elle se pense un fardeau pour moi, mais je lui réponds que ça va me donner une raison d’être proche. Je lui ai même proposé de l’aider en anglais. Au Québec, les étudiants apprennent notre langue. Je trouve ça bien puisque les lignes américaines sont justes en bas de la province. J’ignore encore pourquoi, dans les lycées américains, ils apprennent l’espagnol et non le français.

Après qu’elle soit partie en manquant de tomber quand elle s’est levée, Alice vient me rejoindre avec un grand sourire.

- Je crois que je vais devenir amie rapidement avec elle, dit Alice.
- J’aime mieux cela que tu la traite d’ennemie comme quelqu’un que je connais, dis-je.

Je vais à mon cours de musique. Je suis seul dans le local en raison que l’enseignant est parti à une audition musicale avec ses élèves. Dès le premier cours, j’avais dit que je ne voulais pas y assister. J’intègre l’harmonie seulement pendant les cours.

Je laisse mes doigts aller sur le piano. Depuis ma rencontre avec la belle louve, une douce mélodie est apparue dans ma tête. Elle est douce et délicate comme ma belle louve. J’ai le cœur qui se réchauffe quand je dis ‘ma’.

J’ai vu ma connexion immédiate avec Bella. J’ai découvert en elle ma mate, ma promise, mais je ne pensais pas que j’allais tomber amoureux d’elle aussi vite.

Notre coup de foudre a enclenché une relation immortelle, mais elle va être parsemé de danger en raison que je suis un vampire et elle, une louve modificatrice, ennemis destinés à s’entretuer et non à s’aimer.

Je donnerais mon éternité si quelqu’un oserait toucher une seul de ses cheveux.

dimanche 21 mars 2010

partie 5

Une louve imprégnée d’une vampire

Partie 5.

Point de vue de Bella.

Après que j’ai échangé des messages télépathiques avec mon Dieu vivant, je suis retournée à la maison faire mes devoirs. J’avais le cœur en paix. Un loup protège toujours son imprégnée, mais le mien souhaite être avec moi coûte que coûte. Je l’ai très bien vu vouloir s’interposer entre moi et Sam quand le chef a voulu me sacrer une volée. Jake est intervenu avant.

Le lendemain, je sens un nouvel espoir en raison que je sais que je vais voir mon imprégné. Quand j’arrive au lycée, je le vois accoudé sur sa voiture. Il est tellement sexy avec sa veste de cuir à moitié attachée et sa chemise blanche avec deux boutons défaits. J’ai déjà mes premières chaleurs. Je me contente de sourire et lui, il me lance un clin d’œil. Je vérifie mon horaire et j’ai mathématique en dernière période.

Jessica arrive à côté de moi. Je remarque qu’elle s’est mis un gilet un peu décolleté sans avoir attaché son manteau pour attire l’attention d’Edward. Après avoir vu l’intention dans les pensées de Jessica, je lance un regard à mon imprégné et que je le vois rouler des yeux et se pincer l’arête du nez.

*L’inconvénient avec toutes les femelles humaines, c’est qu’elle pense toute avoir une chance avec moi. La seule qui est dans toutes mes pensées est celle qui se montre discrète et qui ne veut pas attirer l’attention*, pense-t-il en me regardant.

C’était évident qu’il disait sa pensée à moi. J’aime ça savoir que j’occupe toute ses pensées. Mon imprégné a occupé toutes mes nuits depuis que je l’ai rencontré. Justement hier, j’ai eu un rêve assez olé et avec sa promesse d’être pour moi, il me l’a redite dans mon rêve, mais en me faisant l’amour.

À ce moment où je pensais à mon rêve érotique que j’ai eu hier que je le vois s’avancer vers moi. Je rougis un coup en sachant qu’il a vu qu’il était présent dans mon rêve.

- Bonjour, Bella, dit-il tout haut. – Je n’ai pas besoin de dormir pour avoir ce genre de rêve entre nous. Il suffit que je me ferme les yeux et je vois tout ce que je pourrais faire avec toi, ajoute-t-il dans un murmure au creux de mon oreille.

Sa voix veloutée avec son accent américain m’a totalement envouté. Ses lèvres avaient délicatement touché mon oreille et mon corps s’était embrasé. En plus, il avait fait par exprès pour penser à une de ses fantaisies où il est allongé sur moi près d’un quai. Je le veux tellement et tout de suite, mai au moment où je voulais le suivre, Jessica m’arrête par le bras.

- Qu’est-ce qu’il t’a dit ?, demande Jessica, fouineuse. Qu’il ne désire que moi, contente ?
- Je ne suis plus sûre, car si voix est envoutante et déstabilisante. Son accent me vire à l’envers. Je crois que c’est que nous allons se retrouver en cours, dis-je.
- Oh rien que ça. Je pensais qu’il allait te manger tout cru, dit-elle. Il y a un certain endroit où je voudrais qu’il goûte, mais j’ignore s’il le peut.
- Non, je dois aller en cours, dis-je en me cherchant une excuse et en partant vers mon casier.

Ça ne m’aurait pas dérangé qu’il me morde. Contrairement aux autres loups, le venin et les morsures de vampire ne me sont pas mortels. Je le sais puisque c’est pour cela que j’ai commencé à muter.

Mon premier vampire, je l’ai rencontré à Montréal. Je faisais une promenade quand un homme est arrivé face à moi. Il me trouvait aguichante et il a tenté de me mordre, mais ses dents n’ont jamais été capables de pénétrer ma chair. J’ai eu ma fièvre et ma première transformation par la suite.

Pendant toute l’avant-midi, je l’ai trouvé longue en raison que j’avais hâte de revoir mon imprégné. Je crois l’avoir senti pendant la pause. Ce matin, j’ai pu sentir sa magnifique odeur de miel et soleil qui me donne l’eau à la bouche et une nouvelle excitation.

Sur l’heure du midi, je décide de ne pas m’assoir à ma table habituelle puisque je dois avancer mes devoirs. Je voulais faire mon anglais tout de suite. Je trouve cela tellement dure à comprendre, mais j’aimerais tellement parler la langue de mon imprégné.

Je vais devoir me décider et d’affronter Sam. J’ai le droit de former ma propre meute. J’en ai parlé avec l’un des chefs de la Push. Je ne veux pas d’autres loups à ma solde, mais autant que je ne sois plus sous les ordres de Sam.

Avant qu’Edward disparaisse pour deux jours, j’étais indécise pour mon indépendance, mais maintenant que je l’ai vu hier soir, j’ai besoin de sa présence à mes côtés, alors je ne peux plus faire partie de la meute.

J’avais la tête baissée entrain de tenter pour m’avancer en math. J’avais beau relire mes notes et avoir la bonne réponse, je ne comprends toujours pas l’explication et le raisonnement du professeur. C’est quoi l’idée d’avoir pris les maths 436 quand j’ai de la difficulté à comprendre d’avance. Ah oui, plus d’opportunités pour rentrer au CEGEP et d’aller à l’Université.

- Est-ce que tu as besoin d’aide ?, dit une voix veloutée que j’adore.

Je me lève et vois le Dieu vivant s’assoir à côté de moi.

- Tu es capable de me donner une meilleure explication que le prof ?, demande-je.
- Je serais capable d’enseigner à sa place pendant le reste de l’année et je suis sûr que tous les élèves passeraient, dit-il, sur de lui.
- Il y en a d’autres qui n’ont rien compris ?, demande-je.

Je souhaitais que le réponse soit positive puisque je ne voulais pas penser pour une idiote devant lui. Je n’aurais peut-être pas dû lire ses pensées pour tente de me démêler.

- Il ne comprenait même pas son propre résonnement. Tous les élèves qui ont écouté sont devenus plus mêlés qu’avant, dit-il pour me rassurer.

Sur ce, il m’explique la vraie façon de procédé. Elle n’est pas du tout difficile à comprendre, surtout pour quelqu’un qui ne comprend rien en mathématique.

- Bella, si tu veux, je peux être ton tuteur pour le cours de mathématique pour le reste de l’année. Avec moi, tu vas être sure de comprendre jusqu’à la fin d’année, me propose-t-il.

Pendant son explication du problème, il avait mis le bras sur le dossier de ma chaise. Il ne l’a pas encore enlevé et je sens sa fraîcheur près de moi.

- Ça serait très généreux de ta part. J’ai peur d’être un poids pour moi, dis-je.
- Ça me fait un plaisir de t’aider. De plus, ça me donne un moyen de te voir. Je peux même te montrer l’anglais, dit-il en souriant.

Habituellement, les humains sont effrayés en voyant les dents acérés des vampires. Pour ma part, je suis plutôt intimidée et séduite par sa présence.

Quand la cloche sonne, je me lève maladroitement pour aller à mon cours d’éducation physique. Je lui ai lancé « un revoir et à tantôt » télépathiquement parce que ma voix est éblouie par sa présence comme une partie de mon cerveau.

Je suis distraitement le cours théorique de volley-ball. Je sens encore ses doigts froids qui ont effleuré mes cheveux quand il a mis sa main sur mon dossier. Je sens encore son souffle froid dans mon cou quand il s’est approché pour me donner son explication. Son corps est froid comme de la glace, mais mon corps s’embraise à son contact.

Son intonation veloutée est tellement belle que je l’aurais écouté des heures. Il est né à une différente époque de la mienne et je trouve ses manières tout à fait charmantes. Ses pensées sont aussi nobles que ses paroles.

Partie 4

Une louve imprégnée d’un vampire

Partie 4.

Point de vue d’Edward

J’ai été simplement deux jours parti. Mon âme-sœur que je venais de rencontrer me manquait déjà beaucoup trop. Mon corps vivait avant comme une coquille vide. Une chance que je n’ai pas besoin de dormir, car ça m’aurait pris plus de une semaine pour revenir à la maison.

Quand je rentre dans la demeure, Esmé, ma mère adoptive, m’accueille à bras ouverts. Elle me demande mentalement de ne plus partir sans prévenir. J’acquiesce de la tête seulement, car je ne sais pas quoi lui répondre. Je ne peux pas lui promettre de ne pas recommencer. Depuis que nous sommes au Québec, nous nous forçons de penser et parler en français. Je ne sais pas parler ni jurer en joual. Ce n’est pas dans mon éduction du début du siècle.

Je vais prendre une douche. Un vampire n’a pas besoin de prendre sa douche, mais j’ai gardé cette habitude humaine. Surtout après m’être fait coller pendant deux journées entières par une Tanya en manque toujours à moitié déshabillée, j’avais besoin d’enlever son odeur sur ma personne. Pourtant, je n’ai resté que quelques heures dans le Grand Nord Canadien. Qu’est-ce que Tanya faisait dans les Territoires de Nord Ouest. Cette cabane est un secret dans notre famille et je crois que quelqu’un l’a dit à Tanya que je me trouvais là.

Étant donné que je lui ai osé avouer que j’ai senti un début de désir pour ma promise, Tanya a pensé que ça avait réveillé mon corps avec le contact de toute femme vampire ou humaine. Le contraire a eu lieu, mon désir et mes pensées obscènes pour la belle louve sont partis quand Tanya a voulu me coller après que je lui ai avoué ma présence à dans le Grand Nord. La proximité de Tanya à mes côtés était pareille comme une douche froide. Toute envie est partie.

Mon envie de la belle louve est revenue quand j’ai vu la pancarte ce soir à l’entrée de St-Edmond. Étant donné que j’ai passé par le Chemin des Passes, j’ai ralongé mon chemin que si j’aurais passé par Girardville. Je voulais voir d’autres paysage. Je crois que j’ai identifié sa maison dans le village. Son odeur était vaguement fraîche à partir d’une telle maison.

J’étais entrain d’essuyer mes cheveux après m’avoir enfilé un pantalon quand la naine apparaît à mes côtés. Elle était rentrée dans ma chambre sans frapper comme à son habitude. Elle me saute dans les bras. Je ne fais pas du tout de saut en raison que j’avais vu son intention.

- Tu es enfin revenu ?!, dit Alice.
- La prochaine fois que je veux partir à l’improviste, je vais vérifier avec toi, si Tanya est satisfaite sexuellement, dis-je en mettant la lutine sur le sol et en mettant un gilet.
- Elle a essayé de te violer ?, demande Alice en souriant.
- Quasiment. Une chance que je ne dors pas puisqu’elle l’aurait fait quand j’aurais dormi. Ça aurait le seul temps où je ne l’avais pas à l’œil, dis-je.
- C’est normal qu’elle te séduise. Elle te trouve tellement difficile que ça lui donne un défi, dit Alice.
- Alice, qui est-ce qui a dit à Tanya que j’étais dans le sanctuaire, dis-je en me croisant les bras.
- Rosalie. Elle a cru que Tanya aurait pu te changer les idées de ta louve, dit Alice en baissant la tête.
- Tanya m’a toujours refroidi encore plus que je le suis. Je sais maintenant pourquoi mon corps ne réagissait à aucune femme. Il attendait celui d’un cœur très chaud à l’odeur envoutante, dis-je avec les yeux qui virent à l’envers en ressentant de nouveau l’intensité de son odeur sur ma personne. Une louve est toujours plus chaude qu’une humaine.

J’étais entrain de descendre les marches avec Alice à mes côtés quand elle me bloque soudain la route.

- Elle ne sent pas le simple toutou ?, demande Alice.
- Pas pour moi. Depuis le matin, je sentais la lavande et freesia. L’odeur était envoutante et stimulante. C’était la louve qui sentait ça, dis-je.
- Un loup n’est pas supposé avoir le sang tentant pour un vampire, dit Alice.
- Ce n’est pas son sang qui m’a tenté, mais elle au complet, dis-je.

Rendu au pied des escaliers, Jasper me donne une bonne poignée de mains amicales tandis qu’Emmett me sacre une bonne claque dans le dos. Rosalie m’ignore complètement. Elle n’a pas encore digéré que ma promise est une louve. Je ne suis pas prêt non plus à lui pardonner qu’elle a demandé à Tanya de me venir me satisfaire. Carlisle, mon père adoptif, me fait une accolade.

- C’est bien que tu sois revenu, fiston, dit Carlisle en s’assoyant dans le salon.

Esmé m’avait pris les mains pour que je vienne m’assoir entre eux sur le canapé. Alice et Jasper sont assis ensembles sur un fauteuil. Emmett et Rosalie sont sur l’autre causeuse.

- Pourquoi tu t’es sauvé ?, demande Esmé.
- J’ai rencontré ma promise lundi dernier, dis-je.
- Ça, on le sait. Tu nous l’avais dit lundi midi, dit Emmett.
- Esmé et Carlisle ne le savent pas. J’ai parti paniqué dans le Grand Nord, j’ai été à notre sanctuaire, en raison que j’ai failli sauter sur la louve pendant le cours de mathématique, dis-je, honteux.
- Impossible que son sang est attirant, dit Carlisle.
- Non, Carlisle, pas son sang, mais son odeur. J’ai failli coucher avec la louve devant tout le monde, dis-je, gêné.
- Le puceau a eu sa première montée de désir et il a paniqué, dit Emmett en crampant de rire.
- Ce n’est pas dans ma nature de vouloir la prendre si sauvagement. La pulsion était tellement forte que j’aurais vérifié toutes les maisons de St-Edmond pour retrouver la louve, dis-je.
- Ça n’aurait pas aidé les choses. Son père est l’inspecteur municipal. Il connait tout le village, dit Alice. - Les Simard aurait sûrement avouer notre présence sur leurs terres, ajoute ma sœur.
- L’imprégnation d’une louve pour son âme-sœur doit donner des chaleurs à la louve pour être sûre qu’elle attire son imprégné, suppose Carlisle.

J’avais bien remarqué les pensées de Bella ressemblaient à celle d’une louve en chaleur. La façon dont elle voulait me coller. Ma famille et moi voulions tous avoir plus d’explication à la supposition de Carlisle, mais nous entendons un grognement extérieur qui veut nous rappeler notre traité, mais les autres ne veulent pas qu’il aille.

Quand nous sortons, nous voyons l’amérindien dans sa forme humain, entouré de 6 loups géants. Ceux-là ont l’odeur de chien mouillé, mais je sens la fragrance de la louve qui est proche.

- Qu’est-ce que vous faîtes ici, dit Carlisle en s’avançant devant le chef.
- Je voulais être sûr que vous vous rappelez du traité, dit Sam.
- Oui, on s’en souvient. Pas de vampirisation d’urgence ni de chasses humaines sur votre territoire. Si tu n’as pas remarqué, noua avons tous les yeux dorés dus à ce que nous nous nourrissons de sang animal, dit Carlisle.
- Vous êtes sur un territoire humain. Vous êtes mieux de ne pas fraterniser avec des humains sinon ça ne va pas être beau pour vous, dit Sam.
- Si vous n’aurez pas détruit notre maison et volé notre territoire, nous ne serons pas obligés de nous installer ici pour être tranquille, dit Esmé.
- C’est notre territoire, car nous sommes ici depuis plus longtemps que vous, dit Sam.

J’entends un gémissement que j’interprète à ma famille.

- Ça dit que vous devriez nous connaître avant de nous juger. Que nous ne sommes pas comme les autres vampires que vous avez affrontés. Nous respectons nos territoires et vous osez empiétez dessus, dis-je.
- Ah ! Pas un suceur de sang télépathe. On en avait assez avec la louve qui lit toujours nos pensées, sous n’importe quelle forme, dit Sam.

Je vois une magnifique petite louve toute blanche sortir du bois. Sa fourrure est comme la neige pure. Si elle resterait fixe, elle ne serait pas visible dans la neige. Elle est toute délicate et n’a aucune malice dans son être. C’est vraiment ma promise, cette louve, même sous cette forme.

- J’aurais dû deviner que le silement vient de toi. Tu n’es pas capable de gronder, dit Sam en voulant donner une volée à la louve.

Je pars pour aller m’interposer, mais la louve tente de gronder en montrant ses dents en s’approchant de Sam. Un gros loup brun lui barre la route pour empêcher que la louve avance. Je pensais qu’il gronderait la louve, mais le contraire me surpris, il gronde son chef.

- Jake, arrête de défendre Bella. Tu sais très bien qu’elle est une erreur de la nature. En plus, elle défend les sangsues parce qu’elle a eu l’audace de s’en être imprégnée d’un. Elle est encore plus bizarre en vieillissant, dit Sam, toujours menaçant.
- Tu n’as pas le droit de la traiter d’anormal, m’emporte-je.
- Tiens donc, on sait donc qui elle s’est imprégnée. Toi, tu te tiens loin d’elle ou sinon ça va mal aller, dit Sam à mon intention.

Sam nous prévient de nouveau que si nous faisons un faux pas. Lui et sa bande vont tous nous éliminer. Il ordonne ensuite à sa meute de partir.

Bella regarde la meute partir et s’approche de la maison doucement. Je m’avance vers elle et garde une certaine distance. Je ne peux pas reprovoquer notre tension entre nous. Elle baisse la tête et les oreilles en guise de soumission. Elle pousse un gémissement que j’interprète comme un désolé.

*Tu n’as pas à t’excuser pour Sam ou pour ton imprégnation, je suis là maintenant,* pense-je.
*Laisse-moi trouver un moyen et je vais être à toi*, pense-t-elle.
*Je t’attends depuis tellement longtemps, je ne suis pas prêt à te laisser partir. Sauf qu’avec moi, c’est pour toujours*, pense-je.
*Vivre éternellement avec quelqu’un qui m’aime, c’est ce que j’ai toujours souhaité*, pense-t-elle.
*Tu n’es plus toute seule, maintenant. Je vais prendre soin de toi*, termine-je.

Après ma dernière pensée, je la vois lever sa tête et elle me regarde avec ses yeux brillants. Elle a toujours pris soin des autres, mais personne ne s’est occupé d’elle comme je lui ai promis. Elle part à la course. Avec ma vue perçante, je la voie perdre pied et tomber sur le ventre. Elle s’enfonce dans la neige. Elle se lève, pousse un gémissement à cause de sa maladresse, secoue sa fourrure de toute accumulation de neige et reprend sa course.

- Ouais, elle est mignonne ta louve. Surtout très comique, dit Emmett en éclatant de rire et en me sacrant une nouvelle claque dans le dos qui me ramène à la réalité.
- Elle manque un peu de grâce, mais je ne reviens pas. C’est elle qui nous a défendu, dit Rosalie.
- D’après une certaine légende qu’Elzear a lue, une louve immaculée blanche va être l’ambassadrice de paix entre les modificateurs et les vampires, dit Carlisle.
- Paix à cause qu’elle s’est imprégnée de lui, dit Rosalie en me pointant.
- Pas juste à cause d’Edward. Si elle avait défendu seulement son imprégné, elle l’aurait nommé. Elle a parlé de tous les vampires végétariens. Mais avant dire que c’est elle, je vais m’informer à Elzear, dit Carlisle.
- Tu lui as parlé télépathiquement tout à l’heure, demande Alice.
- Oui, nous avons le même don de télépathie. Je lui ai promis d’être auprès d’elle. Si vous avez remarqué, elle est en danger avec tous les loups présents, sauf le brun qui est son ami, dis-je, inquiet pour elle.
- Si tu veux un avenir avec elle, je ne peux plus jamais rien prévoir pour toi, me prévient Alice.
- Ce n’est pas grave. Bella n’a pas l’expérience de combat, car ils la tiennent toujours à l’écart, dis-je.
- Pourquoi Sam la déteste autant ? Elle a l’air douce et gentille, demande Esmé. Elle a déjà accepté la louve dans ma vie.
- C’est exactement à cause qu’elle n’a aucune colère. Elle ne mute pas en raison de la rage, mais quand elle a de la peine, dis-je.
- Elle a muté après votre premier contact ?, demande Emmett.
- Oui, elle était triste en raison qu’elle avait trouvé encore une différence entre elle et les loups, dis-je.
- C’est pour cela qu’elle est aussi petite. Plus le loup a de la colère quand il se transforme la première fois, plus il est gros et foncé, dit Jasper.
- Elle a la grosseur d’une vraie louve, dit Alice.
- De plus, Sam la déteste en raison que c’est elle la vraie Alpha et non lui. Elle a muté en premier et elle est la descendante du grand chef Quilleute, Ephreim Black. L’ancêtre a eu une fille avec son mariage. Ils n’ont jamais de problèmes avant puisqu’aucune héritière de cette lignée a eu de mutation. Bella est la première exception à la règle, dis-je.
- Toutes des filles ?, demande Rosalie.
- Oui, de la fille illégitime à Isabella, il n’y a que des filles entre les deux. Bella est en plus fille unique. Seule enfant de l’Inspecteur Swan, dit Carlisle.
- Une des raisons pourquoi je suis inquiet pour elle, c’est qu’elle est tout le contraire des autres loups. Un des loups a pensé à un futur combat entre elle et Sam si elle veut être avec moi. J’ai peur qu’elle soit blessée ou tuer à cause de ça, dis-je, très inquiet.

Pendant le reste de la soirée, Esmé reste avec moi pour me rassurer. Voyant ma tension à son maximum, Jasper m’administre souvent des vagues d’apaisement. Il aimait mieux ma hausse de libido que ma paranoïa.

Au moins demain matin, nous sommes jeudi et je vais la revoir. J’aurais devenu fou si nous serions vendredi. Je pense que j’aurais rendu ma famille dingue si ça avait arrivé.

Dire qu’il y a une semaine, je ne pensais qu’à ma musique et la lecture. Je trouvais le temps tellement long. Maintenant, la belle louve hante toutes mes pensées.