Une Louve Imprégnée d'Un vampire

Voila la fanfiction 'Une louve imprégnée d'un vampire'.

Au risque d'un censure sur Fanfiction.net, je publie ici ma fanfic Une louve imprégnée d'un vampire.

Résumé:
L'imprégnation de Bella, la louve, pour Edward, le vampire. Twilight nouvelle version avec Bella qui fait partie des loups-garous.

lundi 22 mars 2010

partie 8

Une louve imprégnée d’un vampire

Partie 8

Point de vue Edward

Pendant la soirée de jeudi et le vendredi durant toute la journée, je surveillais les environs au cas où j’entendrais une bataille de loups. Le soleil de janvier reflète trop sur la neige et nous brillons de milles-feux. Je faisais la même surveillance pendant le début de la journée de samedi. Mais c’est étrange que je n’entends plus les pensées d’aucuns loups depuis notre rencontre avec eux.

Après le contact téléphonique de Carlisle avec Elzear, les Dénali sont venus nous rendre visite. Quand Carmen me voit, elle me prend dans ses bras. J’étais assis au piano quand elle est arrivée par en arrière.

- Salut, mon grand, dit Carmen.
- Vous êtes arrivés tôt. Nous pensons que vous allez seulement arriver dimanche, dis-je.
- Seulement moi et Elzear. Les filles sont allées voir quelques gars avant de venir ici, dit Carmen.

Je suis soulagé, car Tanya ne va pas être collante après moi.

- Je croyais que nous allons déranger les loups quand nous avons passé près de leur limite, mais ils étaient tous occupés. Ils entouraient deux combattants, dit Elzear en rentrant dans la maison avec Emmett.
- Oh non, je savais que ça allait arriver, dis-je en me levant sec.
- Emmett, Jasper, empêchez Edward de quitter la maison, dit mon père adoptif.

Jasper était le premier à m’attraper et il m’a donné une puissante vague de calme pour être sûr que je ne me débatte pas. Emmett est vitement intervenu à côté de moi.

- Mais Carlisle, elle est en danger, dis-je en me débattant.
- Les loups sont sur leurs territoires. Ce sont leurs affaires et nous ne pouvons pas nous y mêler, dit Carlisle en tentant de me convaincre.
- Le combat n’est pas une bonne raison. Sam se bat avec Bella parce qu’il ne veut pas qu’elle soit l’alpha. Elle peut partir sa propre meute et il ne veut pas perdre le contrôle, dis-je.
- Il veut se montrer comme mâle dominant. Il veut que la loi du plus fort l’emporte, dit Carlisle.
- Nous savons tous que Bella a perdu d’avances, elle est bien trop petite pour affronter un loup de cette taille, dis-je.

Après plusieurs minutes, ma famille me laisse partir, mais juste avant de sortir de la maison, j’entends un gémissement et un *au secours, Edward* télépathiquement. Je me tourne vers ma famille et leur lance un regard mauvais. Ils vont le regretter si j’arrive en retard pour sauver Bella.

Juste avant de partir, Alice me lance un manteau long. Habituellement, je pends ma veste de cuir, car je n’aime pas être emmitouflé quand je cours.

*Je t’ai vu courir avec ça sur le dos. Je crois que tu vas en avoir besoin. Ne demande-moi pas pourquoi ? Tu sais que je suis aveugle quand ta louve est proche*, pense Alice.

Je me laisse guider par mes sens et quand je sens la fragrance de ma louve, je suis dans cette direction. Je le retrouve dans une petite clairière. Vu qu’il a commencé à neiger, sa silhouette est revêtu d’une fine couche de neige. Je lui enlève la neige sur son corps délicat. Elle est évanouie et totalement trempée. Des glaçons ont commencé à se former sur sa fourrure. C’est avec horreur que je découvre qu’un de ses côtés est enfoncé et elle saigne de la jugulaire gauche. J’enlève mon manteau et ma chemise. Je me fiche d’être torse nu. Je panse sa plaie avec ma chemise. Je l’emmitoufle avec mon manteau pour la protéger davantage du froid, car elle ne peut pas se réchauffer elle-même, vue qu’elle est blessée. Je la prends délicatement dans mes bras.

Elle est encore dans sa forme louve. Malgré qu’elle soit souillée de sang, la fourrure blanche de Bella est très douce. La petite carrure de ma louve est très légère et je la porte facilement jusqu’à chez moi. J’ai dû ralentir un peu ma cadence quand j’ai entendu un faible gémissement de sa part. Je dois lui avoir faire mal aux côtes.

Quand j’arrive à l’entrée, je vois Esmé qui m’ouvre la porte avec la main sur la bouche.

*Oh mon Dieu ! Est-ce qu’elle est morte ?*, pense-t-elle.
- Non, Esmé, mais elle a besoin de soin de toute urgence, dis-je.
- Emporte-la dans mon bureau, dit Carlisle.
- Emmett, allume un feu pour réchauffer encore la maison. Elle est trempée. Je crois qu’elle a tombé dans une rivière. Avec sa maladresse, la glace a du céder sous ses pattes, dis-je.
- Mais elle est une chienne. Si les cabots savent qu’elle est ici, ils vont nous attaquer, dit Rosalie.
- C’est l’un d’entre eux qui lui a infligé ses blessures. Ils ne peuvent pas nous accuser de prendre soin d’elle, m’emportai-je.
- Ça suffit vous deux. Edward a raison. Notre devoir est de la soigner. Qu’est-ce qui aurait arrivé si Edward n’aurait pas été la chercher ? Il annonce encore une tempête dehors et en plus, la température a chuté à – 30 °C, dit Esmé.

Je la monte à l’étage et la couche sur le bureau de bois. Carlisle avait déjà dégagé pour faire de la place. Je vais chercher aller-retour des serviettes et un plat d’eau tiède pour nettoyer ses plaies pendant que Carlisle est allé chercher le matériel nécessaire. Esmé est venu me porte une nouvelle chemise et une couverture chaude sortant de la sécheuse. *Alice m’a dit de mettre ça dans la sécheuse quand tu es parti*, pense Esmé. Je la dépose sur le corps de la louve après avoir nettoyé ses plaies. Quand Carlisle revient, Bella a eu le temps de réchauffer un peu et il examine la louve.

- Pourquoi est-elle encore louve ?, dis-je.
- Elle s’est évanouie dans cet état. Son corps a besoin de s’auto guérir dans cette forme. Malheureusement, elle n’a pas assez de gène lupin et elle a trop perdu de sang pour guérir par elle-même, dit Carlisle en lui administrant une poche de sang par intraveineuse.
- C’est quel groupe de sang, tu lui donnes ?, demande-je.
- Toujours du O- à une personne dont on ignore le dossier médicale, car si elle est O-, un autre groupe sanguin peut la tuer, dit Carlisle.

J’entends soudainement Rosalie grogner et un cognement à la porte du bureau se fait entendre. C’est Jacob Black qui est notre visite. Lui, il sent vraiment le chien mouillé. Malgré le dérangement, Carlisle continue de soigner la blessée.

- J’espère que tu ne viens pas achever le travail de Sam, dis-je, amer.
- Non, je ne voulais pas qu’ils combattent, mais Paul et Embry m’ont empêché que je m’interpose. Comment va-t-elle, dit Jacob.
- J’ai identifié 3 côtes de fracturer et la jugulaire gauche sectionnée. Je viens de la ressouder avec du fil fondant. Elle a perdu trop de sang pour qu’elle récupère d’elle-même, dit mon père adoptif.
- Dîtes-moi que c’est du O- que vous donnez à tous les patients, demande Jacob.
- Oui, c’est toujours ce que je donne à mes nouveaux patients donc je ne connais pas, dit Carlisle.
- Elle est un donneur universel. Elle peut donner du sang à tous les loups, mais ne peut pas en recevoir, dit Jake, déçu. Il aurait voulu aider à la soigner.
- C’est pour cela que je donne du O-, c’est pour être sûre qu’ils sont compatibles, dit Carlisle.
- Merci, voici mon numéro. Appelez-moi quand elle va se réveiller. Sa nouvelle meute veut l’accueillir, dit Jacob en me tendant un papier.
- Nouvelle meute ? Elle n’a pas été vaincue ?, demande-je.
- Oui, mais ça a prouvé qu’elle était une vraie Alpha. Elle a défendu son titre. Leah et Seth Clearwater ainsi que moi-même avons lâché la meute de Sam pour la suivre. Elle est notre chef maintenant et je suis son bêta, dit Jacob.
- Mais moi, là-dedans, dis-je.
- On va devoir accepter sa décision, dit Jacob en partant.

Je reste surpris de la tournure des évènements. Carlisle est aussi étonné que moi. Carlisle termine ses soins et retourne voir sa famille. Je reste auprès d’elle. Je suis soit débout soit assis sur une chaise. Je laisse mes mains aller et elles se promènent sur la douce fourrure de ma promise. Je lui flatte soit son encolure ou sa poitrine. J’aimerais tellement être celui qui la rassure quand elle a mal.

C’est pendant la nuit de samedi à dimanche que Bella retrouve sa forme humaine. Elle a retrouvé la bonne température de sa chaleur corporelle. Je vais lui chercher une mes chemises pour la vêtir.

Carlisle l’avait examinée de nouveau et toutes ses blessures s’étaient refermées. Ses côtes s’étaient replacées. La jugulaire gauche n’était plus sectionnée. Plus aucune trace de bataille ne paraissait sur le corps de Bella. Carlisle lui administre un sédatif pour qu’elle se repose encore quelques heures.

- Edward, emporte-la dans ta chambre. Elle va mieux se reposer sur un endroit mou, dit Carlisle.

J’obtempère et la prends délicatement dans mes bras. Sa forme humaine est aussi délicate que sa forme louve. J’ai peur de la blesser ou de la réveiller. Étant donné que le bureau et l’escalier sont visibles du rez-de-chaussée. Notre visite voit Bella dans mes bras quand je monte l’escalier pour aller la porter dans ma chambre. Notre maison a trois étages de haut et je suis seul dans le pignon.

- C’est elle sa promise ? demande Tanya,
- Oui, elle est une modificatrice, dit Esmé.
- Elle ne sent pas comme les autres loups, dit Irina.
- Nous l’avons tous remarqué. Edward sent par exemple quelque chose quand elle est auprès de lui, dit Alice.

Quand je la dépose sur mon sofa de cuir, je lui enlève les cheveux dans son visage d’ange. Je lui embrasse le front après l’avoir recouvert. Je voulais retourner voir notre visite, mais quand je voulais me distancer de Bella, j’ai vu qu’elle tenait ma chemise fermement.

C’est vrai que depuis samedi matin quand j’ai été la chercher et que je n’ai pas du tout quitté son chevet. Je voulais être auprès d’elle pour me rassurer qu’elle soit sortie d’affaire. Nous sommes dimanche à 5 heures du matin.

Ne voulant pas le réveiller en me libérant de son emprise, je m’étends donc à ses côtés. Sa poigne lâche ma chemise, mais son petit corps se colle sur mon côté. Sa tête s’accote sur mon torse et je la sens encore plus détendu dans mes bras.

Je crois que je suis monté au paradis en sentant son petit cœur chaud battre contre moi. Je n’ose pas penser qu’elle est dénudée en dessous de ma chemise.

Je reste dans cette position pendant 5 heures, mais je n’ai pas envi d’être ailleurs. J’aurais donné n’importe quoi les journées d’avant pour pouvoir la coller et la toucher à ma guise. Elle est maintenant endormie dans la quiétude de mes bras. Elle est en sécurité et se repose après les récents évènements.

Quand je la vois bouger légèrement, j’ai su qu’elle tait réveillée. Je me lève doucement pour aller chercher des vêtements plus appropriés dans la chambre d’Alice. Elle arrive immédiatement en arrière de moi.

- Je m’étais vu acheter ses vêtements deux tailles trop grandes. Je me demandais pourquoi. Maintenant, je le sais, dit Alice en pointant la pile de vêtements.
- Merci, Alice, dis-je en prenant la pile.

Je vais porter l’énorme pile dans ma chambre pour que Bella puisse choisir elle-même sa tenue. Alice a encore exagérer dans ses dépenses.

*Rejoins-moi en bas. Ma famille a quelques questions à te poser*, dis-je.

Elle acquiesce seulement de la tête. Je m’approche d’elle pour goûter de nouveau ses magnifiques lèvres. Elle pousse un léger gémissement en savourant mon baiser. Je laisse ensuite dans son intimité et je descends voir ma famille et mes amis.

J’ai juste le temps de descendre les escaliers qu’elle arrive derrière moi. Quand je la regarde, je lui lance un sourire qui la dérange et elle manque la prochaine marche. Elle tombe un étage plus bas dans mes bras.

- Tu fais ton entrée, toi ?, dis-je en souriant et en le remettant sur ses pieds.
- Tu n’avais qu’à ne pas m’éblouir. De plus, je suis un peu maladroite, dit-elle en rougissant.
- On a vu ça mercredi, dit Emmett en riant.
- Ma mère dit que j’ai deux pieds gauches. Moi, je dois dire que j’ai 4 pattes gauches. Que je sois en forme louve ou humaine, je suis toujours entrain de tomber sur une surface plane, dit-elle, gênée. – Quand j’ai planté mercredi, j’ai câlé jusqu’icitte dans la neige, ajoute-t-elle en montrant la hauteur avec sa main et c’est aussi dessus de sa tête.
- Câlé jusqu’icitte ?, dit Jasper avec un sourcil relevé.
- Enfoncé jusqu’ici. Je suis jeannoise, donc je ne pense ou parle pas toujours comme il faut, dit Bella. – Jeannois, personne habitant au Lac-St-Jean, ajoute Bella en faisant un clin d’œil à Jasper.
- Je trouve vos expressions tellement marrantes et surtout votre accent, dit Emmett en riant.
- C’est pas moé qui a un accent, c’est toé. J’suis correct, moé, dit Bella.
- On est tous américains sauf toi, alors c’est toi qui es l’étrangère, dit Emmett.
- Minute, mon pote, mais t’es au Lac dans ma région et en plus dans ma municipalité, alors dis surtout pas que je suis pas d’icitte. J’ai vécu 10 ans à Montréal et j’ai jamais pogné leur accent. J’habite dans un trou et je suis fière. Peut-être un peu tocké et fucké ses bords, mais c’est pas grave, dit Bella.
- Tocké et fucké ses bords ?, demande Jasper, complètement perdu. Moi aussi, je l’avoue.
- Tocké est une personne têtu et qui ne démords pas, Fucké est une personne mêlée. Ses bords, sur les bords. Pour comprendre un jeannois, mais peut-être québécois aussi, c’est qu’on fait souvent des abréviations en oubliant volontairement des mots, dit Bella.
- Pratique pour mêler les américains comme nous qui ont plus de 60 ans d’existences, dit Jasper.
- J’ai peut-être exagéré les termes québécois les dernières phrases. Assez pour vous mêler comme il faut, dit Bella en souriant. Elle était contente de son coup.
- Est-ce que tu es l’aise entourée d’autant de vampire ?, demande Carmen.
- Je sais que je suis différentes des autres loups malheureusement. Mais je me sens en sécurité avec vous tous, malgré que vous soyez supposés être mes ennemis, dit-elle

Kate voulait poser une question, mais trois amérindiens arrivent en forme humaine. Je reconnais Jacob Black. Les deux autres doivent être Seth et Leah Clearwater.

- J’ai entendu un cœur battre normalement, alors j’ai deviné que notre chef est réveillée, dit Jacob quand je suis allée les accueillir avant qu’ils fassent un pas de plus dans la maison. Avec autant de vampire, je ne veux pas une mutation spontanée.
- Tiens, Bella, voici ton petit déjeuner que Sue a préparé pour toi. On se doutait que tes hôtes n’avaient pas de nourriture en leur disposition, dit Seth en lui tendant un sac en papier.
- Merci, Seth, je meurs de faim, mais Jacob, qu’est-ce que tu veux dire par Chef ? C’est Sam, l’alpha et il m’a vaincu, dit Bella qui ne comprend plus rien.
- En demandant de Sam de quitter son groupe, tu es devenu l’alpha de ta bande. Sam n’avait pas le droit de t’attaquer de même, alors j’ai décidé de te suivre, dit Jacob.
- Il était hors de questions que je reste avec Sam si une autre bande existe, dit Leah.
- J’ai toujours eu le même idéal que toi, alors c’est évident que j’ai suivi, dit Seth.
- Je suis peut-être l’alpha en raison de mon sang, mais je ne veux pas être votre supérieur. Les décisions doivent êtres prises ensembles et non seulement le chef, dit Bella.
- Étant donné ton point de vue pour être en paix avec nos ennemis, je vais devoir l’accepter. Dès que tu veules, on va décider ensembles où on va travailler, dit Jacob en partant.

Nous écoutions tous leurs conversations. Elzear est content de voir la louve de la légende. Bella est surprise du résultat que son affrontement a eu. En pensant à son combat, je la vois toucher ses côtes d’une main et sa jugulaire de l’autre main.

- Bella, est-ce que tu es vraiment guérie. Si oui, pourquoi je sens ta douleur ?, dit Jasper en me devançant dans mes paroles.
- Oui, mon corps a guéri totalement ses blessures, mais mon esprit se rappelle trop souvent de la douleur que j’ai ressentie. Les membres de ma meute ont fait ressurgir mes différentes douleurs, dit Bella.
- Pendant que tu étais inconsciente, tu n’avais pas l’air d’avoir mal, dit Carlisle.
- Quand j’ai du mal, je perds connaissance. Mon esprit sort de mon corps pour ne pas avoir mal, mais il a toujours le temps de sentir la douleur avant de sortir, dit Bella.
- Ce n’est pas la première fois que ça t’arrive, demande-je, pas sûr de vouloir connaître la réponse.
- Je me suis déjà battue avec Sam à cause d’un différent point de vue, mais je n’ai jamais été aussi blessée profondément, dit Bella.
- C’est un moyen de protection que ton cerveau a vis-à-vis la douleur, dit Jasper.
- Pas seulement la douleur, commença-t-elle, je crois que c’était aussi l’abandon qui m’a fait sortir cette fois, pensa-elle en essayant de se rappeler ce qu’elle a vécu. - La peur m’a déjà fait sortir de mon corps. C’était la première fois que ça m’arrivait. Ça provoqué ma première mutation, continua-elle, tout haut.
- Je croyais que c’était génétique, dit Elzear.
*Est-ce qu’il t’arrive d’avoir des contrecoups après avoir sorti de ton corps ?Tu n’es pas sûre de ce que tu as vécu*, demandai-je, télépathique en même temps.
*Oui, je crois que mon subconscient va se rappeler plus tard ce que j’ai vécu. Présentement, je ne me souviens pas de ce qui s’est passé*, me répondit-elle.
*T’inquiètes, je reste avec toi tout le temps s’il le faut*, dis-je en la regardant tendrement.
*Merci* - Pourquoi répondre à votre question, mon arrière-grand-père est le dernier loup qui a muté avant moi dans ma lignée, dit-elle.
- C’est avec son arrière-grand-père que nous avons signé le traité. Edward avait lu la chicane à travers toute la réserve. Ça doit être au sujet de sa fille illégitime avec une blanche, dit Carlisle.
- La fille est ma grand-mère. Elle n’a jamais muté. Elle a eu 4 filles, dont ma mère. Aucune n’a muté. Mais moi, je mute la première fois à 12 ans en raison de ma fièvre due à ma peur en raison de ma première rencontre avec un vampire, dit-elle.
- Il ne t’a pas mordu, demande Esmé.
- Il a essayé, mais ses crocs n’ont jamais été capables de perforer ma peau, dit-elle.
- J’ai été capable de te piquer avec une aiguille pour te donner du sang, dit Carlisle.
- Ma peau doit être plus solide seulement à certains endroits seulement quand je suis dans ma forme humaine. Sam a été capable me sectionner ma jugulaire avec ses crocs, dit Bella.
- Mais tu vieillis encore ?, demande Kate.
- Je crois que je vais vieillir encore 1 an ou 2 pour avoir l’air de 17 ou 18 ans, dit-elle.
- Pas étonnant qu’elle est ta compagne, Eddy. Son corps était fait en principe qu’elle ne puisse pas se faire tuer pendant l’orgasme d’un vampire, dit Tanya en me faisant allusion à son propre expérience en tant que succube.

Je roule des yeux en lisant ses pensées. J’aime bien mieux les pensées que ma louve a eu en entendant le mot orgasme. Elle s’est imaginée avec moi. Pendant la conversation, Bella avait croqué dans son croissant et but quelques gorgées de café.

- Monsieur…, demande-t-elle.
- Elzear, je suis Elzear. Voici Carmen, Tanya, Kate et Irina, nous venons de Denali, dit Elzear.
- Je suis Carlisle. Voici Esmé, Alice, Rosalie, Emmett et Jasper. Je n’ai pas pensé nous présenter, dit Carlisle.
- J’ai vu dans vos pensées que vous croyez que je suis la louve de la légende. Quelle légende ?, demande Bella.
- Avant, je devrais voir ta forme louve, dit Elzear.
- D’accord, dit-elle en montant à l’étage.

Elle revient deux minutes après en louve immaculée blanche. Sa fourrure est comme de la neige pure. Avec son nez noir et ses yeux bruns, ce sont les seules couleurs différentes du blanc. Sa fourrure est légèrement longue pour la protection du froid.

Elzear l’examine un peu et ensuite, il lui dit qu’elle peut métamorphoser. Elle retourne à l’étage pour revenir avec sa forme humaine.

- Désolée, mais je ne suis pas capable de me dénuder dans ma forme humaine. Je suis juste capable en louve, dit-elle, gênée.
- Tu es vraiment la louve de la légende. Ça disait qu’une louve blanche va être contre les autres loups en raison qu’elle est pour les vampires végétariens, dit Elzear.
- J’ai donc une raison d’exister, une raison pourquoi je suis aussi différente des autres loups, demande-t-elle avec espoir.
- Tu es unique et spéciale, pas une anormalité comme le dit si souvent Sam. Tu es l’exception qui monte que certaines lois ou règles sont stupides et qui méritent d’être modifiée, dis-je.
- Comme quoi ?, demande-t-elle.
- L’imprégnation entre un vampire et modificatrice, il n’y en a jamais eu avant nous. Les loups nous menacent de nous tuer si nous touchons à un humain. Ils savent pourtant depuis 50 ans que nous sommes végétariens. Tu as tenté de leur dire qu’ils ne devraient pas nous juger et que nous ne sommes pas comme les autres. Tu es la première qui nous défend, dis-je.

Pendant une partie de l’après-midi, nous lui expliquons notre mode de vie des vampires végétariens et nous lui parlons un peu des autres vampires vivant dans le monde. Elzear lui a dit un peu au sujet des autres modificateurs qui existent dans les autres réserves. Bella est la première qui prend le parti d’un vampire.

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