Une Louve Imprégnée d'Un vampire

Voila la fanfiction 'Une louve imprégnée d'un vampire'.

Au risque d'un censure sur Fanfiction.net, je publie ici ma fanfic Une louve imprégnée d'un vampire.

Résumé:
L'imprégnation de Bella, la louve, pour Edward, le vampire. Twilight nouvelle version avec Bella qui fait partie des loups-garous.

vendredi 19 mars 2010

Partie 1

Une louve imprégnée d’un vampire.

Note de l’auteur : j’ai décidé de modifié mon histoire et de la reformuler. J’ai souhaité emprunter tous les personnages qui appartiennent à Stephanie Meyer pour les transférer tous au Québec, dans ma région, soit le Lac-St-Jean. Ils vont habiter à St-Edmond où est natif mon époux.

Les noms des personnages restent les mêmes, mais les endroits et l’histoire en tant que telle change. Dans mon histoire, La Push est située sur les limites du village de St-Edmond.

Petite précision, le chalet à St-Edmond existe pour de vrai et il est situé sur les terres familiales de la famille à mon époux. Les Simard sont la famille à Benoit. Il n’y a aucune réserve amérindienne, c’est une invention de ma part.

Si vous voulez avoir une précision pour mon langage, je fais exprès pour utiliser mes expressions.

Gras : Parole
*Italique* : Message télépahtique
Italique : Pensées que Bella ou Edward lit.
¬Surligné : Réflexions de Bella quand elle entend une parole

Une louve imprégnéee d’un vampire

Partie 1

Point de vue de Bella

Dans la province du Québec, il existe plusieurs régions. L’une d’elles est le Lac-St-Jean. Dans cet région, il existe un village nommé St-Edmond-les-Plaines. C’est cette municipalité de 600 habitants où j’ai grandi les 2 premières années. J’ai habité ensuite 10 ans avec ma mère à Montréal. Je suis revenue ensuite à St-Edmond pour revenir vivre avec mon père. Je vis avec mes parents réconciliés depuis 3 ans. C’est seulement dans ce petit village reculé de tous que je peux pleinement, mais sans révéler mon secret, vivre ce que je suis, soit une modificatrice qui se transforme en louve. Au fait, je m’appelle Isabella Swan. Je suis une québécoise pure laine de 15 ans. Malgré mes 10 ans à Montréal, je n’ai jamais perdu mon accent jeannois.

Me voilà donc en 4e année du secondaire à la polyvalente de Normandin. L’inconvénient avec une petite municipalité comme St-Edmond, c’est seulement l’école primaire où ma mère enseigne qui est situé dans mon village. Je dois me rendre dans la ville le plus proche pour aller au secondaire et c’est Normandin qui est à 30 minutes de chez-moi. Dans ma région, nous ne comptons pas les distances en kilomètres, mais c’est en minutes. Je viens d’avoir 15 ans le 13 septembre dernier. Je devrais être en secondaire 3, mais en raison du système de l’éducation québécoise et que je suis née en septembre, j’ai commencé plus tôt en maternelle. Une chance que j’ai toujours été plus vieille que mon âge et savais me débrouiller.

En raison de mon sang qui manque de gène amérindien, je ne peux pas fréquenter l’école privé de La Push. La Push est la réserve amérindienne qui est situé en haut des limites de St-Edmond. La réserve est sur les terrains protégés de la MRC Maria-Chapdelaine. Pas beaucoup de monde connait l’existence de cette réserve. Les chefs veulent la garder privé à cause de la présence des modificateurs. Ma seule souche amérindienne est que mon arrière grand-père Ephreim Black a eu une aventure avec une blanche avant son mariage. Vu que c’était l’un des chefs Quilleutes, il n’a pas confirmé qu’il a un enfant, soit une fille, avec une visage pâle. Pourtant, toute la réserve a su pour l’enfant.

Contrairement à la croyance populaire, c’est ma mère qui a le gène lupin. Mon père est un simple humain, ami avec le petit-fils d’Ephreim. Ma mère n’a par contre jamais muté comme ses ancêtres. Elle a dû me dire la vérité quand je me suis transformée en louve à mes 12 ans. J’habitais à Montréal avec ma mère quand j’ai eu une forte fièvre. 12 heures après, j’ai subi ma première mutation. Ma mère ne m’avait jamais parlé de ses origines Quilleutes en raison qu’elle ignorait si j’allais muter et surtout que nous sommes des erreurs de la nature qui n’auraient pas du naître.

Contrairement aux autres loups qui ont une différente couleur de pelage en raison de leurs teintes de cheveux ou de leurs peaux, je suis une louve d’un blanc immaculé. Seules mes griffes et mon museau sont noirs. Je suis aussi très petite. Je peux passer pour une vraie louve ou une chienne.

Après ma première mutation, ma mère et moi sommes retournées à St-Edmond, car nous ne pouvons pas rester à Montréal. Je ne pouvais pas me transformer dans le centre-ville de la métropole. Une louve dans la ville ne passerait pas inaperçue ou elle passerait pour une chienne errante. Malgré que je sois une louve, nous n’avons pas pu vivre à La Push. Mon père qui habitait toujours à St-Edmond nous a accueillies à bras ouverts. Il aimait toujours ma mère et lui a promis qu’il va être plus ouvert à son écoute. Ils sont retournés amoureux l’un de l’autre à mon grand plaisir. Mon père était un camionneur et toujours parti sur les routes. Voilà la raison de leur séparation. Quand ma mère et moi sommes revenues dans sa vie, mon père Charlie a arrêté ses voyages et a commencé à travailler pour la municipalité. Il est inspecteur municipale et il est très apprécié.

Tous les Quilleutes ont été surpris de ma mutation précoce. Les jeunes loups commencent à muter à partir de 15 ans et non 12 comme moi. Ils sont d’autant plus bouche-bée que je n’ai pas un tempérament colérique. Au lieu de la rage, c’est la peine qui me fait muter. Je ne peux pas grogner, je ne fais que siller ou gémir comme une chienne.

Sam, qui avait commencé à muter un peu après moi, ne voulait pas être sous mes ordres. Je suis la vraie membre Alpha et la première louve à avoir muté, je devrais avoir toute l’autorité. Mais Sam refuse d’être sous mon commandement en raison que je suis une erreur de la nature et une fille. D’après les chefs Quilleutes, il va devoir tôt ou tard accepter ma place dans la hiérarchie.

Contrairement aux autres loups qui cessent de vieillir à partir de leurs premières mutation, je vais vieillir encore 1 an ou 2 ans et ma croissance va arrêter tant et aussi longtemps que je vais me transformer.

Je me suis toujours sentie différente et c’est encore pire depuis que je mute. À tous les mois ou semaines, je trouve une nouvelle différence avec les autres loups. Même avec la louve, Leah, qui vient de commencer à muter. Entre loups, nous pouvons voir les souvenirs et pensées des autres. Malheureusement pour moi, ça s’est développé en don de télépathie. J’entends les pensées de tout le monde, y compris celles des humains et vampires. Je n’ai jamais dit que j’entends les pensées des vampires, car je crains que les loups se servent de moi pour espionner, si je rencontre un, un jour.

Comme ce matin, je vois les pensées mesquines de Jessica Stanley à mon sujet. Jessica est une fille qui se croit supérieur à cause qu’elle habite dans la ville de Normandin et moi un village. Elle me dénigre toujours, même si je ne lui ai rien dit au sujet de ma personne. Je fais comme je suis naïve ou stupide. Je ne suis pas capable de me faire des vrais amis, seulement des supposés qui pensent toujours en mal de moi. J’ai tellement envie de faire faire une crise cardiaque à Jessica en me transformant devant elle, mais je ne peux pas révéler mon secret aux humains. Je dois paraître humaine aux yeux de tous. Si je révèle mon secret, je vais être bannie des Quilleutes pour le reste de ma vie et peut-être être éliminée.

- Hé, tu m’écoutes, Bella ?, dit Jessica en me sortant de mes pensées. Toujours distraite, celle-là. Comme si ça me tentait de t’écouter.
- Oui, je pensais à La Push dans un moment d’égarement, réponds-je.
- C’est ça. Fais comme si quelque chose t’intéresse. Ma mère a entendu dire qu’il y a un nouveau docteur des USA qui vient s’installer à St-Edmond. Il va travailler à l’hôpital de Dolbeau. Il a 5 enfants adoptifs et ils commencent aujourd’hui, dit Jessica. J’espère qu’il va avoir un beau mec cute parmi eux. Toujours entrain de guedouner, elle devrait se contenter de Mike pour qu’il me fiche la paix.

Au moment que Jessica prononce cette parole, je vois tous les élèves se tasser pour laisser passer les plus sublimes personnes. Ils ont une odeur plus sucrée que tous les autres humains. Ils ne sentent pas aussi mauvais comme dit Paul. Selon lui, les vampires sentent comme des bonbons trop concentrés. Des vampires dans mon lycée, j’espère qu’ils ne vont pas me faire faire une mutation spontanée ou m’attaquer. Je suis trop petite pour me défendre seule.

Dans ces 5 personnes, un attire vraiment mon attention. Il a les cheveux bronze désordonnés. Si ça aurait été un loup, je lui dirais d’aller se peigner, mais sur le vampire, ça lui donne un certain charme. Il est assez grand et très bien proportionné. Je voudrais bien le coller pour voir notre différence. Juste en le regardant passer et il ne m’a même pas regardé, j’ai du désir dans le bas de mon ventre et je m’imagine entrain le coller langoureusement. Qu’est-ce qui me prend à avoir cette envie folle de lui ?

Pendant toute l’avant-midi, je me demande pourquoi ce désir soudain et surtout pourquoi un vampire me fait cette effet. Je n’ai jamais senti d’attirance par aucune personne auparavant, pourquoi maintenant ? Sur l’heure du midi, je me prends un bon lunch et je vais à ma table habituelle.

Une autre caractéristique différente de mon espèce, je suis plus petite aussi dans ma forme humaine comme ma forme louve. Je n’ai jamais eu de poussées folles de croissances. Je crois que j’ai bloqué de grandir à 5’3. J’ai par contre beaucoup d’appétit en raison que je me dépense que je suis louve. Je ne suis pas une sans fond ou toujours crève-faim comme les autres loups.

Je ne suis pas la conversation de mes supposés amis, mais celle des 5 vampires. Étant donné que je suis une louve, j’entends très bien à distances. Avant d’écouter ce qu’ils disent, je voulais admirer de nouveau discrètement le vampire qui a attiré mon attention. Sur le côté, je vois très bien sa mâchoire découpé et des superbes de yeux dorés. Ouf, j’ai des chaleurs tout d’un coup. Je me tourne pour regarder ailleurs, mais ouvre les oreilles pour écouter. Ils ont tous un accent américain tellement charmant.

- Avez-vous senti l’odeur d’un toutou en fourrure depuis ce matin ?, demande une grande blonde. Moi, un toutou ?
- Oui, je me demande pourquoi elle ne sent pas le chien mouillé comme les autres, dit le blond. Je me pose la même question.
- Elle doit avoir très peu de gène lupin dans le sang. Vous avez vu comme sa peau est blanche, dit une petite noire. *Edward, tu dois m’expliquer pourquoi ton avenir a disparu ce matin*, ajoute la noire, mais mentalement.

Le plus bel homme doit aussi lire dans les pensées comme moi. Edward, c’est un joli nom. Son nom est ancien, il devait être dans la bande qui a rencontré mon arrière grand-père.

- Quand j’ai fait ma course pour vérifier notre territoire, j’ai vu un jeune loup noir qui n’apprécie pas la jeune louve, dit la plus belle voix que j’ai entendue. Elle ressemble à du velours.

Son intonation ne ressemble en rien au joual que j’entends parler et penser à longueur de journée. J’utilise aussi notre façon de parler jeannoise. Je crois que nous sommes les seuls dans tout le Québec qui sont capables d’utiliser des anglicismes sans aucun accent. On utilise des mots anglais modifié dans pratiquement toutes nos conversations. Les personnes des autres régions ne comprennent pas toujours ce qu’on dit.

Il m’a par contre insulté en disant que je suis jeune. Ça fait quand même 4 ans que je mute. Je suis plus âgée côté mutation que Jacob, mon meilleur ami et parent éloigné.

Je n’ai pas pu entendre la suite de la conversation. Mike Newton m’a bousculé après que Tyler Crowley l’a poussé pour garder sa position sur sa chaise. C’est quoi l’idée de s’assoir sur le dossier. J’ai entendu dire qu’un professeur ne serait pas gêné de le faire tomber sur le dos s’il se serait encore présent dans cette polyvalente. C’était un professeur qui avait raconté ça quand il a pogné Mike entrain de se balancer avec sa chaise.

Avec ma maladresse légendaire et surtout que j’attire tous les ennuis, je me retrouve étendue à terre. Je me suis cognée le nez au plancher. Une chance que je suis faite solide, je ne voudrais pas saigner en présence de vampire. Quand je tente de me lever, je vois une main blanche devant moi. Je ne vérifie pas à qui la main appartient et je m’agrippe à elle pour me lever.

Quand mes yeux se posent sur mon sauveur, je vois une magnifique paire d’yeux dorés. C’est à ce moment que je découvre ce qui m’a toujours manqué. Mon âme a trouvé enfin sa moitié. J’étais perdue dans le néant et j’ai enfin retrouvé mon chemin, mon destin.

C’est avec choc que je lâche la main du vampire. Je viens de m’imprégner et avec un vampire en plus. Une autre anormalité avec moi. Je commence à trembler de peine et je me sauve en courant vers l’extérieur de lacafétéria. Je sors de la polyvalente après avoir mis mon manteau. Même si je sais que je vais me déshabiller dans quelques minutes, je ne peux pas sortir dehors à -20°C en plein mois de janvier en petite chemise. Je cours vers le boisé qui est à 15 minutes de jogging de ma poly. Quand je suis à une bonne distance après m’être enfoncée dans la forêt, malgré que je câle jusqu’aux genoux, je me déshabille vite fait et je me transforme en louve blanche. J’émets un silement, car je ne sais pas grogner.

Pendant la saison de l’hiver, je peux très souvent passer inaperçue puisque j’ai la même couleur que la neige. Ma fourrure est épaisse et me protège des intempéries. Quand je me déshabille, je prends mes vêtements dans ma bouche et les accroche à un arbre pour ne pas qu’ils soient mouillés. Ma chaleur corporelle est quelques degrés de plus que les humains. Quand je retrouve ma forme humaine, je ne suis pas souvent gelée, mais j’aime mieux avoir des vêtements secs. Je trouve cela pratique d’être la seule louve dans les environs, car je suis sûre que personne ne cache mes vêtements comme Embry a déjà fait quand j’étais sur la réserve. J’étais longtemps fâchée après lui, je n’ai pas trouvé drôle du tout son mauvais coup.

Je cours un peu pour me calmer puisque la journée n’est pas encore terminée. L’avantage d’être dans le Lac-St-Jean, c’est que des forêts, tu peux en trouver partout. Surtout dans le nord comme à St-Edmond.

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